• ÉVÉNEMENTS DE LA VIE DE M. PHILIPPE


    (il existe une « hagiographie » de la vie de monsieur Philippe)
    I. Philippe naquit au Rubathier, commune de Loisieux, canton de Yenne
    (Savoie), le mercredi 25 avril 1849 à trois heures du matin. On lui donna les
    prénoms d'Anthelme, Nizier.
    A cette époque, la Savoie était encore italienne mais les parents de M.
    Philippe étaient français. Ils habitaient une toute petite maison au sommet
    d'une colline, avec une pièce en bas et deux en haut. Ils avaient un enclos,
    quelques champs et des vignes. Il y avait 300 habitants dans cette commune
    et parmi eux beaucoup de Philippe.
    Lorsqu elle l'attendait, sa mère fit une visite au curé d'Ars qui 1ui révéla
    que son fils serait un être très élevé. Lorsque approcha le moment de la
    naissance, elle se mit à chanter en tenant à la main une branche de laurier.
    Il faisait un orage épouvantable ; on crut un moment que le village allait
    être emporté. Puis on vit une grande étoile très brillante On revit cette
    étoile le jour de son baptême qui eut lieu à l'église de Loisieux, et le curé en
    fut frappé.
    Philippe fit sa première communion dans cette même église le 31 mai 1862.
    Son père, Joseph, né en 1819, mourut en février 1898 ; sa mère, Marie
    Vachod, née en 1823, est morte en décembre 1899. Ils s'étaient mariés en
    juin 1848.
    M et Mme Joseph Philippe eurent cinq enfants : M. Philippe, Benoît,
    Joséphine, Auguste, Clotilde. Son frère Benoît, né à Loisieux Ie 20 avril
    1855, mourut de la variole le 5 février 1881. Il fut instituteur libre à Albens
    (Haute-Savoie). On l'avait surnommé : Le Saint. M. Philippe a dit de lui à
    son frère Auguste : " S'il avait vécu, nous aurions fait de belles choses ".
    A quatorze ans, M. Philippe vint à Lyon. Avant son départ, il avait gravé,
    au-dessus de la porte de la maison familiale, une étoile qui subsiste encore.
    A Lyon il fut accueilli par son oncle Vachod, boucher, 22 rue d'Austerlitz, à
    la Croix-Rousse. Il l'aidait dans son travail tout en faisant ses études à
    l'Institution Sainte-Barbe, où l'un des Pères s'attacha à lui et fut reçu plus
    tard à l'Arbresle.
    En dépeçant une bête M. Philippe se coupa les tendons du pouce et de
    l'index de 1a main gauche. De cette blessure subsista une certaine raideur
    des deux doigts. M. Vachod était incroyant et M. Philippe disait de lui : "
    S'il croyait, i1 serait parfait ". Il vint le voir sur son lit de mort et, lui
    mettant un doigt sur le front, il lui dit : "Tu n'as pas cru, vois maintenant".
    Pendant la guerre de 1870, il fut incorporé dans la "Légion de marche",
    mais il n'y resta pas longtemps, à cause de sa blessure de la main gauche. Il
    fut regretté par ses camarades. A cette époque, il avait à Perrache une salle
    où il recevait des malades. Ceux~ci, au début de son incorporation,
    remirent au préfet une pétition pour le réclamer. Le préfet le convainc et
    lui demande une preuve des pouvoirs qu'on lui attribuait. Un conseiller de
    préfecture présent à l'entretien, homme grand et fort, lui dit : "Je vous
    défie bien de me faire quelque chose". A l'instant même le conseiller tomba
    évanoui.
    M. Philippe donna dans sa jeunesse des séances 117 rue Vendôme, puis 5
    rue Masséna, ensuite rue Duquesne. En 187l il ouvrit, 4 boulevard du Nord
    (actuellement boulevard des Belges n°8), un cabinet dans un appartement
    qu'il avait depuis 1867. C'était une petite maison d'un étage, surélevée
    depuis.
    Durant les années 1874-1875, il prit cinq inscriptions d'officier de santé à
    l'Ecole de Médecine et de Pharmacie de Lyon. La cinquième est datée du 11
    novembre 1875 et porte le no 9. Sur le registre d'inscription il était
    domicilié place Croix-Paquet, où il avait une petite chambre qu'il conserva
    jusqu'à la fin de sa vie, et où il installait des malheureux. J'en ai visité
    plusieurs.
    A l'Hôtel~Dieu il fréquenta notamment la salle Saint-Roch où il suivit les
    cours cliniques du professeur Bénédict Tessier. Il guérissait souvent des
    malades et les médecins s'étaient aperçus de ses interventions.
    Un jour il avisa un malade qui pleurait dans son lit parce qu'on devait lui
    couper la jambe le lendemain. I1 lui assura que l'opération ne se ferait pas
    et lui fit promettre de ne rien dire. Le lendemain le chirurgien, stupéfait,
    constata que le malade était en voie de guérison et il demanda ce qui s'était
    passé. Le malade répondit : " C'est ce petit monsieur brun qui m'a vu ".
    Un autre jour il visita trois soldats qui avaient la fièvre typhoïde au dernier
    degré. On attendait leur mort d'un moment à l'autre. Le Maître,
    s'approchant de leur lit, leur dit : " On vous considère comme perdus, ne le
    croyez pas ; vous guérirez tous les trois. Demain vous entrerez en
    convalescence et vous serez envoyés à Longchêne ". L'un des soldats lui dit
    : " Oh ! merci, monsieur ; mais vous êtes certain que nous puissions
    échapper à notre terrible, maladie? - Ne craignez rien, je vous l'affirme ".
    Le lendemain les soldats entraient en convalescence. Ils furent envoyés à
    Longchêne et ils guérirent tous les trois. I1 est inutile d'exprimer la fureur
    des médecins lorsqu'ils surent que l'étudiant Philippe avait encore passé
    par là.
    On apprit qu'il était guérisseur et l'interne Albert le fit écarter du service.
    Il lui fut alors interdit de suivre les cours, " parce que faisant de la
    médecine occulte, véritable charlatan ". Il dut écrire au ministre pour avoir
    ses papiers et son exeat.
    En 1877, M. Philippe épousa Mlle Jeanne Julie Landar. Née à L'Arbresle le
    I8 septembre 1859, elle y mourut le 25 décembre 1939. En 1875
    Mme Landar avait conduit à M. Philippe, boulevard du Nord, sa fille
    malade. II la guérit et elle vint ensuite aux séances. Puis M. Philippe la
    demanda à sa mère. Le mariage civil et le mariage religieux furent célébrés
    à L'Arbresle le 6 octobre. L'acte de mariage indique que M. Philippe était
    alors domicilié 7 rue de Créqui, à Lyon.
    Mme Philippe et la fille qu'elle eut par la suite furent toujours de santé
    délicate. M. Philippe leur disait que leur état de santé permettait à des
    mères de famille de travailler.
    Le 11 novembre 1878 naquit à L'Arbresle sa fille Jeanne Victoire.
    Charmante créature de rêve, âme cristalline et toute pure, a-t-on dit d'elle,
    sa bonté, sa charité étaient extrêmes. Elle faisait preuve d'une sollicitude
    infinie pour les malheureux. Elle épousa le docteur Emmanuel Lalande le 2
    septembre 1897.
    M. Philippe eut aussi un fils, Albert, né le 11 février 1881, qui mourut à
    l'âge de trois mois de la variole.
    En 1881 il fut appelé par le bey de Tunis, et en reconnaissance des soins
    qu'il lui donna, il fut nommé le 22 février de la même année officier du
    Nicham Iftikar.
    Le 6 mars 1884 il fut nommé capitaine des Sapeurs Pompiers de L'Arbresle
    par décret du ministre de l'Intérieur qui était alors Waldeck-Rousseau.
    Le 23 octobre 1884 lui fut conféré le doctorat en Médecine par l'Université
    de Cincinnati (Ohio, U.S.A.). Il avait présenté à la Faculté de Médecine de
    cette ville une thèse intitulée : " Principes d'hygiène à appliquer dans la
    grossesse, l'accouchement et la durée des couches " (54 pages. Imprimerie
    Jules Pailhès, 7 rue Lafayette, à Toulouse).
    Le 24 décembre 1884, l'Académie Christophe Colomb à Marseille (Beaux-
    Arts, Science, Littérature Industrie) l'admit comme membre
    correspondant. Le diplôme qui lui fut délivré porte le N° 395.
    Le 28 avril 1885 la ville d'Acri (Italie) lui décerna le titre de Citoyen
    d'Honneur " pour ses mérites scientifiques et humanitaires ".
    Le 15 janvier 1886 la Croix-Rouge française l'inscrivit sur son Livre d'Or
    (N° 13 B) comme Officier d'Honneur.
    Le 20 avril 1886 il fut nommé Membre Protecteur de l'Académie MontRéal
    à Toulouse (Inscription no 661 fo N).
    Le 12 mai 1886 l'Académie Royale de Rome lui conféra le titre de Docteur
    en Médecine honoraire.
    C'est en 1886 qu'il s'installa 35 rue Tête-d'Or où il donna des séances
    jusqu'en novembre 1904.
    Le 3 novembre 1887 il fut condamné pour exercice illégal de la médecine.
    En 1890, deuxième condamnation. Enfin traduit à nouveau deux fois en
    correctionnelle en 1892, il ne fut plus inquiété à partir de cette date.
    En 1893 Hector Durville fonda à Paris une Ecole de Magnétisme avec la
    collaboration de Papus (Dr Gérard Encausse). Sur l'insistance de ce
    dernier, M. Philippe consentit à ouvrir à Lyon une semblable Ecole de
    Magnétisme en octobre 1895. Les cours qui avaient lieu généralement le
    dimanche furent donnés de fin 1895 à courant 1898. Le docteur Lalande
    était souvent présent et, quelquefois, le docteur Encausse. Ils faisaient l'un
    et l'autre des exposés sur la physiologie et l'anatomie.
    Les cours n'avaient qu'un rapport très relatif avec le magnétisme fluidique
    tel qu'il est compris et appliqué ordinairement. Ils étaient surtout destinés
    aux fidèles auditeurs qui désiraient soigner les malades. Le Maître semblait
    n'attacher qu'une importance secondaire à la technique habituelle du
    magnétisme curatif, et notamment aux passes qu'il n'utilisait jamais luimême.
    Sans cesse il revenait sur les enseignements donnés aux séances
    quotidiennes, en insistant sur l'humilité, la prière et l'amour du prochain,
    sans lesquels toute tentative de soigner les malades par le magnétisme
    resterait inopérante.
    Quelques malades y venaient aussi. Ils étaient soignés et guéris, en présence
    des élèves, de la même façon qu'aux séances, et le Maître soulignait alors la
    grande différence existant entre sa manière d'opérer et la pratique du
    magnétisme " Pour traiter par le magnétisme ordinaire, disait-il un jour, il
    faut être très fort ; au contraire, pour pratiquer notre magnétisme, il faut
    être très faible, c'est-à-dire charitable et humble de coeur, car celui qui
    serait très petit pourrait dire : Il me plaît que cet enfant soit guéri et il le
    serait ".
    Les cours étaient illustrés par des expériences surprenantes sans rapport
    avec la suggestion, ainsi qu'en témoignent les notes de certains élèves. Des
    sujets, hommes presque exclusivement, servaient à la démonstration des
    faits. Ces sujets n'étaient pas suggestionnés, car les ordres étaient donnés
    par commandement à leur esprit, sans qu'ils puissent les entendre. Leurs
    visions étaient si nettes qu'ils en gardaient le souvenir au réveil et souvent
    même des traces physiques des faits par lesquels ils avaient passé (traces de
    piqûres de serpent, de morsures, de strangulation, etc.) car ces expériences
    étaient réelles, matérielles.
    J'ai consacré par ailleurs dans le chapitre relatif à la médecine quelques
    paragraphes aux paroles essentielles du Maître sur le magnétisme curatif.
    Le 1er août 1901 le Prince de Monténéaro lui conféra l'Ordre de Danilo Ier
    (3e classe) " pour des services exceptionnels rendus au peuple monténégrin
    et à Nous". Il est intéressant de souligner que la Grande Chancellerie de la
    Légion d'Honneur délivra le 2 août 1902, sous le no 25905, l'autorisation du
    port de cette décoration à " M. Philippe Nizier, Médecin en Russie ".
    C'est le 8 septembre 1900 que M. Philippe entra en relation avec quelques
    grands-ducs de Russie par l'intermédiaire du docteur Encausse. Le comte
    Mourawieff Amoursky, attaché militaire russe à Paris, présenta M.
    Philippe au grand-duc Pierre Nicolaiewitch, oncle du tsar Nicolas II, à sa
    femme la grande-duchesse Militza et à la soeur de celle-ci la princesse
    Anastasie Romanowsky, duchesse de Leuchtenberg (toutes deux filles du
    roi de Monténégro).
    Puis le grand-duc Wladimir vint rendre visite à M. Philippe à Lyon, et, de
    retour dans son pays, le fit appeler. M. PhiIippe partit le 29 décembre 1900
    et resta environ deux mois en Russie. A la suite de ce séjour l'empereur et
    l'impératrice entendirent d'éloges du Maître qu'ils lui firent savoir par la
    grande-duchesse Militza qu'ils aimeraient le voir à l'occasion de leur
    voyage en France. La rencontre eut lieu à Compiègne le 20 septembre 1901.
    M. Phippe fut présenté à l'empereur et à l'impératrice par la grandeduchesse
    Militza. Après cet entretien, les souverains demandèrent à M.
    Philippe de revenir en Russie, ce qu'il fit quelque temps après. Sa fille et le
    docteur Lalande l'accompagnèrent. Une maison leur avait été préparée à
    Tsarskoïe selo, où se trouvait une des résidences impériales.
    Durant ce séjour, le tsar conçut une très grande admiration pour M.
    Philippe et lui accorda une confiance absolue, au point d'en faire son guide
    pour toutes questions importantes. Il voulait lui donner le diplôme de
    docteur en médecine, mais ses ministres exposèrent que M. Philippe devait
    pour cela passer des examens. Un jury fut constitué, qui se réunit au palais
    impérial. M. Philippe demanda qu'on 1ui donnât les numéros des lits de
    quelques malades en traitement dans un hôpital de Saint-Pétersbourg.
    Avec cette seule indication il fit séance tenante le diagnostic de chacun des
    malades désignés, lequel fut reconnu exact. Et il affirma dès ce moment
    tous ces malades étaient guéris. Les professeurs, membres du jury, purent
    vérifier à l'hôpital l'exactitude de ce qu'il avait dit et, le 8 novembre 1901, il
    fut reçu Docteur en Médecine par l'Académie Impériale de Médecine
    militaire de Saint-Pétersbourg, et inscrit sur le livre des diplômes sous le no
    27.
    Les grands-ducs lui firent don d'une Serpollet, grande voiture marchant à
    la vapeur, que le docteur Lalande conduisait. Ils lui envoyèrent à Lyon
    deux lévriers . Outechaï (consolation, distraction) et Ptitza (oiseau). Le tzar
    lui donna une belle émeraude qu'il portait.
    En août l904 sa fille, Mme Victoire Lalande, tomba malade. Son état devint
    rapidement désespéré. M. Philippe donna alors un exemple extraordinaire.
    Son gendre, sa belle-mère, sa femme, sa fille elle-même demandaient la
    guérison. M. Philippe répondit : " La volonté du Ciel est qu'elle s en aille ;
    cependant, pour vous prouver que le Ciel peut tout, elle ira mieux pendant
    deux jours, mais le troisième, elle reviendra à l'état où elle est en ce
    moment ". En effet, elle se leva subitement le samedi et, dans la nuit du
    lundi, elle retomba, et rendit le dernier soupir le 29 août 1904. Le
    lendemain, j'allai à L'Arbresle. M. Philippe vint à ma rencontre en
    pleurant et me dit : " Quand un soldat tombe, il faut serrer les rangs ". De
    nombreuses personnes assistèrent à l'enterrement. M. Philippe a dit qu'il
    avait sacrifié sa fille, qu'il s'était enlevé le droit de la guérir et qu'elle était
    partie pour aplanir le chemin. " Cette mort, disait-il, m'a crucifié vivant ".
    Longtemps à l'avance, M. Philippe avait préparé ses amis à son départ. A
    la séance du 18 mars 1901 on lui demanda de ne jamais s'en aller. Il
    répondit : Au contraire, j'espère partir bientôt ; mais je ne resterai pas
    longtemps, je reviendrai ".
    En février 1903 il dit adieu à ses fidèles : "Vous me verrez plus, je m'en
    vais où j'ai à faire. On me verra ; pas partir. Je m'en vais, mais je vous
    laisse le Caporal - c'est ainsi qû il désignait son disciple le plus cher, Jean
    Chapas. Vous lui demanderez et il prendra sur lui de vous accorder des
    choses que moi-même je vous refuserais, comme à l'école, les enfants
    s'adressent au pion qui leur donne ce que le maître d'école leur refuserait
    peut-être. Vous savez bien que moi aussi je ne vous abandonnerai jamais ".
    En effet, après sa mort, son serviteur Jean Chapas a continué les séances
    rue Tête-d'Or et les habitués ont affirmé que l'atmosphère spirituelle était
    semblable. Jusqu'à sa mort, le 2 septembre 1932, Jean Chapas a rempli
    noblement la mission que le Maître lui avait confiée.
    Les derniers temps de sa vie M. Philippe souffrait d'étouffements et de
    douleurs aiguës au coeur. A partir de février 1905, il ne quitta plus sa
    demeure, le clos Landar à L'Arbresle. Ne pouvant plus s'étendre, il passait
    ses nuits dans un fauteuil.
    Le matin du mercredi 2 août 1905, Mme Philippe et sa mère, Mme Landar,
    ainsi que le docteur Lalande étaient auprès de lui. Mme Philippe s'était
    absentée quelques instants et, au moment où l'attention du docteur Lalande
    et de Mme Landar était retenue près de la fenêtre, M. Philippe se leva de
    son fauteuil, fit quelques pas dans la chambre, et tomba. Tout était fini.
    Voilà ce qui est apparu aux yeux de ceux qui l'approchaient. Cependant le
    docteur Lalande, qui examinait souvent M. Philippe, n'a jamais rien trouvé
    d'anormal dans son état physique. Moi-même, je me suis promené avec lui
    sur la terrasse de sa maison la veille de sa mort ; il était tout à fait comme à
    l'ordinaire. Il est parti quand il a dû partir.
    Ses funérailles eurent lieu le 5 août, le matin en l'église de L'Arbresle,
    l'après-midi en l'église Saint-Paul à Lyon. Son corps repose au cimetière de
    Loyasse, à Lyon, dans la sépulture de famille.





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