• La Creuse souterraine

    "... Pratiquement, chaque commune a sa pierre à mystère. Les fontaines miraculeuses ont peut-être perdu leurs pouvoirs mais elles sont toujours là, multiples et vaines: Saint-Rémi à Mourioux, Saint-Hubert à Sainte-Feyre, à Baumat, à Aubusson..." écrit Roger Guinot dans son remarquable "Creuse Secrète".
    Mais les fontaines miraculeuses ont-elles vraiment perdu leurs pouvoirs surnaturels? Sans doute non! peut-être tout au plus, l'Homme ne sait-il plus trouver au creux de ces eaux merveilleuses la parcelle de certitude et d'espoir que vinrent y puiser d'innombrables générations depuis la préhistoire!
    La Creuse est une terre de mystère, et s'il ne faut pas négliger le moins du monde ses eaux magiques, il est certain aussi qu'il soit nécessaire, pour en comprendre la justification, d'avoir une vue d'ensemble, même superficielle, sur cette région aux extrémités de l'Occitanie, prise entre l'Allier, le Puy-de-Dôme, la Corrèze, la Haute Vienne et l'Indre.
    La Creuse est une sorte d'enclave formidable où bouillonnent, intimement mêlés, lieux énigmatiques, personnages mystérieux, récits et faits aux confins du surnaturel...

    L'origine énygmatique

    Tout d'abord, on pourrait se demander quelle raison obscure ou hermétique valut à cette contrée le toponyme de "Creuse". Ce nom se rapporterait-il à une idée de "creux" au sens de "trou", "cavité", et autres noms de grottes ou réseaux souterrains que rien sur le plan géologique ne caractériserait plus ici qu'ailleurs???
    C'est en tous cas ce que semblait laisser supposer, avec quelques raisons inexpliquées, Norbert de Florigney au XVe Siècle. Ce dernier, obscur mais consciencieux, notaire royal mandaté pour dresser un recensement des ressources géologiques de cette province à des fins de prospections minières, le fit au delà de toute attente.

    Le travail de Norbert de Florigney

    Non seulement il fit une liste scrupuleuse du potentiel exploitable du sous-sol mais, sans doute dans le but de parachever totalement sa mission, il entreprit également de commenter une à une ses découvertes souterraines pour toute la région.
    C'est ainsi que nous savons qu'à cette époque le sous-sol de la Creuse en des endroits bien précis, et le plus souvent totalement oubliés aujourd'hui, était parcouru d'un formidable réseau de galeries qui parfois pouvaient atteindre un de nos kilomètres actuels d'un seul tenant... Le plus souvent il s'agit de failles naturelles, mais il est aussi question d'aménagements remontant indéniablement à des temps extrêmement anciens.

    Le répertoire oublié

    De Florigney, en marge de son répertoire technique et topographique, ajoute des commentaires lui semblant importants. C'est ainsi qu'il mentionne quelques traces et petits décors pariétaux que nous classerions aujourd'hui des époques du néolithique. Puis ensuite il fait état de gravures assez profondes que l'on peut estimer dater des époques Gauloises. Enfin des symboles religieux et profanes que le notaire estime peu anciens... pour son époque bien sûr ce qui nous permet de les situer aux alentours du 13ème siècle.
    Le répertoire "en marge" que de Florigney ajoute est une liste qu'il semble vouloir dissocier en deux regristres distincts. Un premier composé de signes, gravures, et même trois peintures d'inspiration religieuse. Le second est un répertoire de symboles plus complexes et autres représentations hermétiques, ésotériques et magiques.

    Du nom de Creuse

    Se pourrait-il alors que le nom de Creuse soit bel et bien la conséquence, pour des raisons encore inconnues aujourd'hui, de l'existence de quelques cavités précises en des lieux tout aussi précis?
    Le document quasiment méconnu et oublié à présent aurait pu, et dû, sombrer dans l'oubli des bibliothèques. Fort heureusement un érudit du 19ème siècle, Basile-François Veugnet, en dressa une copie complète et entreprit de vérifier les vestiges souterrains qu'il pouvait encore retrouver et identifier. Minutieusement, durant 24 années et 7 mois, il remit à jour des sites souterrains hors du commun dont il consignait avec soins toutes les remarques et croquis dans une collection de 21 carnets... dont seulement 8, et le sommaire de tous, sont parvenus jusqu'à nous grâce à la découverte fortuite, mais par désintéressée d'un obstiné collectionneur.
    C'est ainsi que nous sommes à propos de l'existence, par exemple, de souterrains réaménagés dans les fondations de plusieurs grosses maisons templières de cette région.

    ST ETIENNE-DE-FURSAC
    Paulhac, près de St Etienne de Fursac, était l'emplacement de la commanderie templière locale. Cette dernière se montrait d'une importante richesse peut-être due à de nombreuses propriétés et de prospères revenus. Il reste peu de vestiges des anciens bâtiments templiers. Cependant ce que l'on appelle "La Cave de la Commanderie" est sans doute la chapelle souterraine de cette commanderie.

    On y descendait, il y a encore une vingtaine d'années, par quatorze marches... Veugnet en dénombrait 16 le 15 mai 1865... et de Fleurigney, en son temps, décrivait " un dallage en deux teints prenant 4 grosses pierres tombales de sol" Plus loin il note des sculptures en cul de four et des colonnes d'ornements le long du mur nord. Ces colonnes ne semblent plus exister au 19ème siècle.

    "Clos d'un lourd battant"

    Le texte médiéval précise aussi que ce mur nord était, d'une part, percé et clos d'un lourd battant ouvrant sur une galerie assez basse accessible sur une longueur importante et débouchant enfin sur 2 salles dont une visiblement à usage sépulcral, puis sur une sorte de caveau d'où partait 3 autre boyaux plus bas que le notaire n'explorera pas en raison d'un éclairage impossible à maintenir en état.
    D'autre part, un peu plus à droite de cette première galerie, toujours sur ce mur nord un autre passage plus haut aurait donné sur un puisard et sur des espèces de "logettes sans issue"... mais tenant des gravures qu'il qualifiera de "diablesques"!

    Une constellation étoilée

    Revenons au centre de cette "cave de la commanderie". Un lourd pilier cylindrique assure toute la tenue de la construction souterraine. Basile-François Veugnet donnait un relevé (croquis) des sculptures qui le décoraient... et d'une plaque de pierre de petite taille comportant plusieurs tracés rapportés au tracé d'une constellation étoilée et deux personnages tenus dans une sorte de coffre, le tout accompagné de plusieurs dates dont les plus anciennes étaient 1197 et 1248, cette dernière répétée deux fois.

    Un coffre confié au sous-sol

    Veugnet relate qu'à son époque il entend un récit légendaire expliquant que ce dessin serait en fait un tracé conduisant à un coffre confié aux sous-sols de la maison templière de Paulhac par un certain Marcellain de Faud.
    Peut-être, faut-il trouver dans ce récit un bien fondé lié avec les sculptures du chapiteau ornant le pilier massif central (axe de l'édifice) et représentant des feuillages aquatiques (symbolisant des textes) et une face animale désignée comme celle d'un bélier ou d'un veau (le veau d'or ?)...

    Les avoeux d'un frère du Temple

    Etranges récits qui pourraient rester au stade du légendaire lié habituellement aux ruines et vestiges de l'ordre du Temple. Pourtant il est à retenir, concrêtement, qu'après l'arrestation des templiers de Paulhac, le frère Bertrand de Villars fit de bien curieux aveux à ses tortionnaires.
    Il fut, en effet, de ceux qui reconnurent modifier, sur injonction de leur hiérarchie templière, les paroles de la sainte messe! Mais que ne doit on pas avouer sous la torture et les menaces? Pourtant c'est encore son nom accompagné d'une date romaine et d'un rébus imagé que releva Norbert de Flavigney dans un des passages sous la commanderie.

    St-Blaise et la Forêt du Temple

    Nous retiendrons encore, sur ce chapitre, les mentions notariées attenantes aux lieux de "La Forêt du temple". Il suppose ici que les cavités seraient naturelles et utilisées comme refuge depuis des temps immémoriaux. Mais le texte ajoute qu'il y trouve, "sous les bâtis de Chamberaud", des maçonneries très récentes, donc du 13ème siècle, en un ensemble rappelant des citernes ou réserves. Il est fait état, là encore, de plusieurs petites sculptures et dessins en creux avec la date latine 1188.

    Ce qui reste de la chapelle St Blaise

    St Blaise est un saint bien admis par l'Ordre du Temple. Il n'y a donc aucune surprise à ce que la chapelle templière soit sous sa protection. Il y aurait toujours dans la chapelle restaurée, vers 1894, trois dalles funéraires frappées, pour tout ornement, de croix dont deux de forme "ancrée"...

    Le pouvoir de St Blaise

    Et St Blaise veillait sur les vestiges de sa maison templière. Ce fut en 1793, lors de la tourmente révolutionnaire, que la décision fut prise de détruire par le feu les témoins de la religion dont la statue de St Blaise.
    Alors une certaine Madeleine Ramain, la nuit précédent le moment fatidique, dissimula le st patron dans la réserve de blé... et le sauva ainsi de la destruction annoncée. St Blaise exprima aussitôt sa vive reconnaissance en protègeant la paroisse de toutes les maladies animales.
    Les habitants de Nouziers, envieux des miracles, tentèrent de dérober la statue miraculeuse. Cette nuit là un orage d'une violence inouïe perturba l'expédition pendant que la statue s'alourdissait de plus en plus au point que les ravisseurs ne purent aller plus loin que... la fontaine St Blaise précisément!
    Le culte à St Blaise, bienfaiteur des animaux, pourrait-être en liaison naturelle avec la vie que le saint homme, au 4ème siècle, passait à guérir les bêtes "fauves". Et l'on pourrait toutefois s'étonner ce qui pouvait intéresser les templiers dans cette vie miraculeuse surtout de naïveté.

    L'étrange patron des Cardeurs

    On le serait nettement moins si l'on observe que Blaise fut martyrisé atrocement avec des peignes de fer qui le décharnèrent... et firent de lui le patron des cardeurs. Il faudrait, peut-être, prendre en compte, d'une part, le fait que la "carde" devint l'emblême de l'Ecosse sous une forme héraldique incontestable. L'Ecosse où les templiers trouvèrent un refuge accueillant et sûr dont ils revinrent peu à peu en s'incorporant discrètement aux guildes de constructeurs...
    Il faudrait encore observer que la "carde" nous ramène logiquement au culte bien étrange à Marie Madeleine...

    Saint-Blaise et le bélier du Temple?

    Peut-être, enfin, St Blaise fut utilisé pour souligner, discrètement, aux initiés les étranges récits "trésoraires" locaux à base de symboles animaux??? Le bélier (ou veau) du pilier central (axe et soutien de la construction), les autres béliers dont les gravures ornaient les chapelles templières, de Blaudeix et Rimadeix, décrites avec une anormale insistance, encore par Guillaume de Chambonnet qui fut, ne l'oublions pas, l'un des 4 derniers défenseurs de l'Ordre du Temple lors du procès inique...
    Ne dit-on pas aussi que la commanderie de Viviers détenait une tête d'argent (Baphomet?) dans une peau de Bélier??? et que son emblème primitif était... le signe zodiacale du bélier?..

    Voyage souterrain

    Mais pour en revenir à l'aspect souterrain de la Creuse et ses sites templiers il est indispensable de noter la présence, dans ce secteur, de la ville de La Souterraine. La tradition donne pour origine de ce toponyme Sosterana, et ce nom serait simplement dû au sanctuaire souterrain sous l'église actuelle... Ceci pourrait sembler un peu mince pour expliquer un tel titre car autrefois pratiquement toutes les églises et chapelles possédaient une crypte... et le titre de "souterraine" ne fut pas attribué fréquemment à une commune en raison de sa chapelle en sous-sol! Pour rappel signalons que cette ville se situe à 10 km de Paulhac.
    Situées entre Guéret et cette "Souterraine" les maisons-mères de la Croix de Mazeyrac et de Fleurat... deux lieux où Norbert de Flavigney affirmait avoir suivi les réseaux hydrauliques souterrains qui les reliaient en plusieurs tronçons espacés par des circulations "sèches"...

    Les Pierres Jaumâtres

    Puis de Flavigney poursuit ses investigations souterraines avec le secteur dit "Les Pierres Jaumâtres".
    Nous sommes ici à plus de 500m d'altitude dans une sorte de labyrinthe végétal touffu et désolé. A ce propos Georges Sand écrivait: " Ces blocs posés comme des champignons gigantesques sur leur étroite base, ce sont les menhirs, les dolmens, les chromlechs des anciens gaulois, vestiges de temples cyclopéens... autels effroyables où l'on égorgeait les prisonniers et les esclaves pour apaiser les farouches divinités. Des cuvettes et canelures, creusées dans les angles de ces blocs semblent révéler leur abominable usage et avoir servi à faire couler le sang..." Situés sur le mont Barlot plusieurs ensembles font irrésistiblement penser à des mégalithes aux formes adoucies et arrondies des plus insolites.
    S'il est certain que ces blocs rocheux furent utilisés très tôt par les civilisations primitives comme lieux de culte, il ne faut oublier, non plus, que ces roches étranges doivent leurs formes étranges à une érosion naturelle pour ce type de minéral...

    Trois dieux gaulois sanguinaires

    Pourtant l'aspect général de ce site hors du commun devait frapper les imaginations craintives et superstitieuses de ces époques lointaines. Certains chercheurs désignèrent très tôt certains blocs comme représentant, à peine retouchés, quelques grandes divinités gauloises tel que: Hésus, Teutatés et Taran. Ce dernier serait symbolisé par une roche arrondie rappelant la foudre en boule des tempêtes courant sur le pays... plus loin c'est Hésus, dieu belliqueux identifié à une roche longue de près de 20 mètres, rappelant une sorte de reptile... ici ce sera Tetatés, maître des arts majeurs qui se verrait sous la forme d'une roche défiant l'équilibre sur la hauteur d'un soc rocheux.
    Si la tradition retint le nom de ces 3 divinités antiques, il est curieux de constater qu'elles étaient étroitement liées aux rites nécessitant des sacrifices humains...

    La racine des mots

    Les Pierres Jaumatres, ou Jomatres, devaient leurs racines étymologiques au gaulois JO-MATHR. Ce qui signifierait "rancher", "tailler", "faire saigner avec douleur". Et nous sommes obligés d'admettre, en visitant les lieux, que tout se prête admirablement à cette hypothèse. En effet nous trouvons des sortes de rigoles, cupules et bassins ayant fort bien pu servir à des sacrifices humains importants.
    En outre de nombreux objets antiques et préhistoriques furent retrouvés sur les lieux. La collection de monsieur Henry Monieux riche de découvertes faites sur les lieux, au début de ce siècle, possède même une sorte de tranchet à sacrifice taillé dans un os humain aussi qu'un crâne trépané... et d'autres pièces inestimables.

    Une origine matricielle

    Mais il se pourrait qu'il y ait une autre version étymologique: MATHR serait, pour Docteur Jean Rauis, la déformation de Mater ou Mateir... dont l'aspect éminemment féminin et matriciel n'aurait rien de bien étonnant sur des lieux comme ceux-ci.
    D'autre part il serait utile de souligner que l'ambivalence des divinités devait s'équilibrer sous les formes masculines et féminines... les unes ne pouvant se supposer sans la présence des autres!
    Ainsi nous pourrions, grâce à l'hypothèse de J Rauis, de Matre-Mateir passer logiquement à Mathr-Matre. Ceci expliquerait une déclinaison Matres - Déesses matricielles et maternelles qui deviendront peu à peu Fardes, Fades et Fées!

    Fées, faits et légendes...

    Les traditions locales, au 19ème siècle, font état de l'existence de plusieurs sources sur le mont Barlot. Une ou deux de ces résurgences seraient même d'une eau assez chaude pour "fumer" en saison hivernale.
    La légende explique que les fées maternelles répandaient, pour le plus grand bien de ceux qui venaient les chercher, remèdes et réconfort à tous leurs maux. Au passage les souffrants y célébraient craintivement le culte aux divinités payennes... Légendes? Récits fabuleux et imaginaires??? On pourrait se faire à cette idée si la collection de H. Monieux ne contenait quelques petits ex-votos forts anciens et deux "images" gravées sur bronze du dieu Borbos... maître incontesté des eaux bienfaisantes!

    La fin de la grande fée

    Et la religion peu à peu submergea les anciennes croyances. Une légende, à ce propos, raconte que la grande mère des fées, devant la désertion des sources, tomba de chagrin en se calcifiant lentement. Puis elle se métamorphosa enfin en une forme rocheuse adoucie. Mais sa lente transformation eut aussi pour effet de tarir les sources bénéfiques. Un récit ajoute que se sentant à la veille de ne plus pouvoir bouger, dans un dernier effort, elle lança au loin une sorte de masse chargée de son pouvoir magique sur l'élément liquide... Ce lancer eut pour effet de transférer à son point de chute la résurgence des sources magiques et antiques.
    Bien sûr le voyage de l'étrange marteau se fit au mieux et les eaux guérisseuses jaillirent sur les lieux appelés aujourd'hui Evaux-les-Bains, dont la qualité des eaux thermales n'est plus à démontrer. Alors est-il étonnant de pouvoir admirer, toujours dans la collection Monieux, plusieurs petites statuettes de terre cuite blanche représentant une divinité féminine munie d'une marteau tenu dans une sorte d'urne visiblement débordante de liquide.

    La cache du trésor de "Touls"

    Enfin notons cette tradition encore liée au site des Pierres Jaumatres. On dit que "l'immense et inépuisable trésor du Toul" étant en danger, il y a de celà très longtemps, fut mis en sécurité dans les "caveaux de Montberlot". La légende assure que seuls "quelques chevaliers à l'esprit de pureté et de très hauts lignages en auraient responsabilité et connaissance mais sans pour autant pouvoir l'utiliser à leur fin personnelle".
    Le récit fabuleux ajoute que dans cette attente un veau doré en est le gardien farouche face à l'imprudent qui oserait s'en approcher... alors la bête se déchaînerait en soufflant le feu par ses naseaux. Pourtant la nuit de Noël, et seulement durant la lecture de la généalogie du Christ de la messe de minuit, l'étrange créature moitié veau et dragon s'apaise et conduit l'initié désigné jusqu'au formidable dépôt... à charge pour l'élu d'en assurer la juste distribution et ainsi de ramener "l'âge d'or et l'ère du bonheur"!!!

    L'énigme non éclaircie

    A ce stade de notre travail nous utiliserons encore le texte moyenâgeux du notaire royal... Il situe sous "les grosses pierres Jourme" 3 emplacements de mines précieuses mais de grande profondeur et il règne, dans une d'entr'elles, "une chaleur des enfers"! Basile-François Veugnet s'en enquierra... et mentionne dans ses carnets qu'il ne peut trouver sur les 3 mines qu'une seule qui lui semble en vérité un souterrain refuge plus qu'une exploitation minière!
    Pourtant il y relève aussi quelques gravures... dont il n'est pas encore à propos d'en donner révélation présentement. En effet il s'agira du prolongement formidable d'une queste où il sera question d'Orient et d'un animal fabuleux: la licorne!
    Le lecteur à propos aura compris qu'il est probable que tous ces récits merveilleux, légendaires, mais ayant une origine concrète, liés étroitement à certains secteurs de la Creuse débouchent forcément sur le secret des tapisseries retrouvées, dans les combles du château de Boussac par Georges Sand... tapisseries plus connues sous le titre évocateur de "Tapisserie de la dame à la Licorne"!
    Mais chaque chose arrive en son heure! Cette dernière venue nous ne manquerons pas d'aborder ce sujet dans un prochain article, car comme disait Kipling: " ceci est une autre histoire"...

    André Douzet





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