• Historique

    L’ homme qui est à l’origine du Martinisme est le Marquis Louis Claude de Saint-Martin (1743-1803). Il naquit le 18 janvier 1743, dans la province française de Toursine. Son premier emploi fut celui d’homme de loi, mais il accepta ensuite une charge dans les armées, où, dit-on, il rencontra M. de Grainville, un membre important de l’Ordre des Elus-Cohen. Il semble bien que cet homme eut une influence significative sur Saint-Martin, car six années plus tard seulement, celui-ci reçut l’initiation aux aux Elus-Cohen. Il étudia les pratiques de cet Ordre pendant six autres années, mais perdit peu à peu le goût de leurs pratiques théurgiques. En 1770 Saint-Martin quitta l’armée et accepta un poste de secrétaire de Martinez de Pasquales. C’est pendant cette période (1775) qu’il publia son livre: ″Des Erreurs et de la Vérité″. A mesure que le temps passait, le goût de Saint-Martin pour les aspects théurgiques des pratiques des Elus-Cohendiminuait. En 1774, Martinez de Pasquales mourut. Saint-Martin tenta en vain de persuader aux Elus-Cohen d’adopter une forme plus chrétienne de mysticisme, mais ceux-ci restèrent totalement attachés aux enseignements et disciplines originaux de Pasquales. Voyant qu’une telle réforme était au-delà de ses capacités et qu’il ne gagnerait très probablement rien à suivre cette ligne de conduite, il se mit à répandre ses propres idées. Alors qu’il s’était engagé dans ces activités, il rencontra un Allemand de renom, Rudolph Salzmann; c’est sans doute grâce à celui-ci qu’il entra dans l’Ordre des Philosophes Inconnus. De 1777 1787 à environ, il parcourut l’Europe et établit de nombreux contacts importants, tandis que simultanément il abandonnait ses contacts avec les Elus-Cohen. A cette époque, il rompit également tous ses liens avec la franc-maçonnerie.

    La Révolution française éclata avec violence en mai 1789. Le "Règne de la Terreur " institué par Maximilien Robespierre en profita pour débarrasser la société de tous les nobles sur lesquels les révolutionnaires pouvaientt mettre la main, et puisque Saint-Martin était d’origine noble, il se trouva constamment en danger. En dépit de cet obstacle qui aurait fait fuir tout homme normal hors de son pays, Saint-Martin continua à rencontrer ses adeptes dans ses appartements et à les initier à la théurgie de sa propre philosophie mystique. Pour éviter d’être reconnus par les espions qui abondaient, tous les membres du mouvement étaient obligés de porter des masques et de grandes capes pendant les séances. Chacun ignorait donc l’identité de son voisin.

    Vers 1790 il se rendit en Russie où il rencontra le prince Galitzine; qui devint l’un de ses disciples et qui, par la suite, répandit les enseignements de Saint-Martin dans tout ″L’Ordre Russe de la Stricte Observance Templière″.

    Bien que Saint-Martin n’éprouvât pas lui-même un enthousiasme débordant pour les ordres religieux, nous savons qu’il rassembla un grand nombre d’adeptes dans le monde entier, adeptes auxquels il était souvent fait allusion sous le nom de Supérieurs Inconnus. Et il a été mis en évidence que ces gens avaient créé leurs propres groupes en utilisant son nom et suivant ses enseignements. En fait, Saint-Martin fut seulement le catalyseur qui poussa les autres à créer leurs propres ordres basés sur ses enseignements. Le fil conducteur, dans tous ces ordres, est celui de l’Initiation. Cette initiation était très secrète et habituellement composée pour chaque impétrant.

    Saint-Martin mourut en 1803. Ses très nombreux disciples, disséminés dans le monde entier, poursuivirent l’étude des enseignements et continuèrent à les transmettre par la voie de l’initiation, jusqu’à nos jours. Le résultat de cette initiation continue est qu’il existe une ligne ininterrompue d’initiateurs, qui remonte à Saint-Martin lui-même.

     

    Qu’est-ce que le Martinisme?

    En essence, le martinisme est un mouvement philosophique basé sur une philosophie mystique illuministe d’inspiration chrétienne, intégrant de la théurgie, pour faire bonne mesure. La croyance, au coeur de ce mouvement, est que l’humanité doit réintégrer son état original et divin. Ceci s’accomplit tant par la connaissance métaphysique que par les pratiques théurgiques, c’est-à-dire des pratiques magiques qui mettent l’adepte en contact avec des puisssances divines bienveillantes. L’initiation, qui était à l’origine conférée par Saint-Martin lui-même, accordait à l’adepte édification, illumination, habilitation. Au fil du temps furent ajoutés des sujets d‘étude comme le mysticisme chrétien, la théosophie, la Cabale, l’ésotérisme et l’hermétisme.

    Initiation

    L’on ne cherche pas entrer dans cet Ordre, mais on est invité à le faire, comme Saint-Martin l’avait prescrit. La cérémonie secrète applique le plus important des concepts, c’est-à-dire que l’initiation doit être conférée par quelqu’un qui fait partie de la lignée ininterrompue depuis Saint-Martin, des initiateurs martinistes. L’initiation en elle-même confère des pouvoirs qui permettent au martiniste de comprendre et de mettre en oeuvre les anciennes pratiques magiques.

     

    MARTINEZ DE Pasquales et les ÉLUS COHEN

    Par Mike Restivo

    Nous pouvons dire qu’aucun mouvement maçonique n’a exercé plus d’influence sur la France du XVIIIe siècle que celui lancé par Martinez de Pasquales, plus généralement connu sous le nom de Martinisme. Le nom complet de Martinez était Jacques de Livron Joachim de la Tour de la Casa Martinez de Pasquales. Il naquit à Grenoble, France, probablement en 1727. Son père était né à Alicante, en Espagne, et avait reçu une patente signée par Charles Stuart, «Roi d’Ecosse, d’Irlande et d‘Angleterre», datée du 20 mai 1738, lui conférant, en tant que Député Grand-Maître, le pouvoir d’ «ériger des temples à la gloire du Grand Architecte». Cette patente et les pouvoirs qu’elle conférait étant transmissibles à sa mort, à son fils, celui-ci devint donc le «Puissant Maître Joachim Don Martinez Pasqualis, âgé de 28 ans». Nous voyons dès lors qu‘à l’age de 28 ans Martinez était Maître Maçon. Tout au long de sa vie, Martinez travailla à la création d’un grand mouvement spirituel dans les rangs de la Franc-Maçonnerie. Lorsqu’il érigea ce mouvement en Ordre, non pas maçonnique à proprement parler, mais composé exclusivement de Maçons, il lui donna le nom d‘ «Ordre des Chevaliers Maçons Élus Cohen de L’Univers». La mission spirituelle de Martinez débuta probablement aux alentours de 1758, mais il n’y a aucun doute qu’avant cette période il avait déjà activement travaillé à la promotion de l’Ordre Maçonnique en tant que tel. C’est à cette époque que furent introduits dans la Franc-Maçonnerie ce qu’on appelle les Hauts Degrés, en complément des trois degrés de base de la Maçonnerie Symbolique composée des Loges dites «Bleues». Ces trois degrés étaient et sont:

    1er Degré - Apprenti

    2e Degré - Compagnon

    3e Degré – Maître

    L’introduction de ces Hauts Degrés fut souvent désapprouvée et réprouvée par les autorités maçonniques contrôlant les Degrés Symboliques. Martinez lui-même avait certes activement travaillé à la création de Degrés maçonniques en tant que tels, mais il avait décidé de créer une sorte d’organisation «annexe» à caractère plus spirituel que la maçonnerie elle-même. Cependant, il n’admettrait dans cette organisation que des Maîtres-Maçons ayant atteint le degré d‘ «Elu» . En 1754, il avait fondé à Montpellier, en France, le Chapitre maçonnique "Les Juges Ecossais". Entre 1755 et 1760, nous voyons que Martinez voyage extensivement dans toute la France, recrutant des adeptes pour son propre système. En 1760, il se trouve à Toulouse, où il est reçu dans les Loges de St. Jean Réunies. Plus tard, dans le courant de la même année il est reçu dans la "Loge Josué" de Foix, en France, où il initie plusieurs Maçons et crée une chapelle appelée "Le Temple Cohen". En 1761 Martinez est à Bordeaux où, grâce à sa Patente Stuart et à la recommandation du Comte de Maillial d‘Alzac, du Marquis de Lescourt et des frères d’Auberton, il est reçu dans la Loge "La Française". C’est ici qu’il ouvre son "Temple Particulier", nommé «La Perfection Élue Écossaise». Les membres fondateurs en sont le Comte M. d’alzac, le Marquis de Lescourt, les deux frères d’Auberton, de Oasen, de Bobié, Jules Tafar, Morris et Lecembard. Le 26 mai 1763, Martinez envoie sa Patente Stuart à la Grande Loge de France et informe celle-ci qu’il a «érigé à Bordeaux, à la Gloire du Grand Architecte, un Temple abritant cinq Degrés de Perfection, dont je suis le gardien, sous la Constitution de Charles Stuart, Roi d’Ecosse, d’Angleterre et d‘Irlande, Grand Maître des Loges disséminées sur toute la surface de la Terre». Le nom de la Loge est alors changé en «La Française Élus Écossais». Le 1er février 1765, La Grande Loge de France approuve et officialise cette Loge. La même année, en 1765, Martinez se rend à Paris, où il est hébergé par les Frères Augustiniens au Quai de la Seine. Il y rencontre Bacon de la Chevalerie, de Lusignan, de Loos, de Grainville, J.B. Willermoz, Fauger d’Igéacourt, etc., à qui il donne ses premières instructions. Avec eux, il fonde, le 21 mars 1767 (Equinoxe Vernale), le «Souverain Tribunal des Élus Cohen», avec Bacon de la Chevalerie pour Deputé-Maître. Pour 1770, le Rite des Élus Cohen possède des Temples dans de nombreuses villes: Bordeaux, Montpellier, Avignon, Foix, La Rochelle, Versailles, Paris et Metz. Un Temple est ouvert à Lyon et, grâce à l’enthousiasme de Jean-Baptiste Willermoz, cette ville deviendra la capitale spirituelle de l’Ordre pendant de nombreuses années.

    Entretemps, à Bordeaux, en mars 1776, la Loge "La Française Elus Ecossais" ferme. Notons que jusqu’à cette date, le secrétaire de Martinez était le Père Bullet, aumônier du Régiment de Foix. Le Fr. Bullet avait le titre de "S.I."parmi les Élus Cohen. L’Histoire ne dit pas dans quelles circonstances un catholique romain, qui a uniquement recours au titre ecclésiastique de «Père/Padre», est devenu membre de l’Ordre créé par Martinez, alors qu’il était interdit à tout catholique romain de faire partie de la franc-maçonnerie sous peine d’excommunication (bien que cette sanction ait récemment été commuée en «état de péché mortel»). En mai 1772, Martinez s’embarque pour Saint Domingue, sur le "Duc de Duras", après avoir demandé et obtenu un «certificat de catholicisme». Comment lui, franc-maçon et Grand Maître de son propre Rite du Haut Degré a pu obtenir un tel certificat, c’est ce qui reste encore un mystère. Il avait entrepris ce voyage aux fins de recueillir un héritage; mais le mardi 20 septembre 1774, Martinez meurt à Port-au-Prince, en Haiti. Il laisse un fils, qui fréquentait à ce moment le Collège Lescar, près de Pau. Ce fils disparaîtra pendant la Révolution française, 20 ans plus tard. Il fut baptisé le 24 juin 1768. Selon les documents dont on dispose, l’Ordre des Élus Cohen semble avoir neuf, dix ou onze degrés. Il est probable que certains développements dans l’existence de l’Ordre firent que les degrés furent modifiés au fil du temps, et des ajouts autorisés par Martinez à mesure que les membres progressaient. Voici la constitution la plus probable: L’Ordre était divisé en trois classes principales, suivies d’un degré secret. La première classe comprenait les trois premiers degrés de la Maçonnerie symbolique, plus un degré de Grand Elu ou Maître particulier.

    La deuxième classe comprenait les Degrés du Seuil: Apprenti-Cohen, Compagnon-Cohen et Maître-Cohen. Ceci était typiquement maçonnique, mais contenait des allusions à une doctrine secrète sous-jacente.

    La troisième classe comprenait les Degrés du Temple: Grand Maître Élus Cohen, Chevalier de l’Orient, et Commandeur de l’Orient. Sous les apparences de la Maçonnerie, le cathéchisme était basé sur la Doctrine Générale de Martinez. Cette doctrine est exposée dans le seul livre que Martinez ait écrit «La Réintégration des Etres», pseudo-commentaire du Pentateuque. Diète purificatrice, semblable à celle des Lévites de l’Ancien Testament, et rituels d’exorcisme étaient employés contre le mal individuel et collectif dans le monde. Les grades secrets de l’Ordre comprenaient le degré de Réau-Croix, à ne pas confondre avec Rose-Croix, terme également usité dans les cercles maçonniques et rosicruciens de l’époque. Dans le Degré du Réau-Croix, L’initié est mis en contact avec les plans spirituels au-delà du plan physique, par les invocations magiques ou la théurgie. Il attire les puissances célestes dans sa propre aura et dans celle de la Terre. Des manifestations auditives et visuelles, appelées «signes», permettent au Réau-Croix d’évaluer sa propre évolution et celle d‘autres «opérateurs», et de déterminer de ce fait si lui-même ou les autres ont été réintégrés dans leur puissance originelle. Le grand objectif de l’Ordre était d’obtenir la Vision Béatifique du Rédempteur, Jésus Christ, en réponse aux invocations magiques. Martinez conféra le titre de «Juges Souverains» et «Supérieurs Inconnus» de l’Ordre à Bacon de la Chevalerie, Jean-Baptiste Willermoz, de Serre, du Roy, d’Hauterive et de Lusignan. Martinez avait désigné pour successeur son cousin Armand Cagnet de Lestère, Secrétaire-Général de la Marine à Port-au-Prince, en Haiti. Comme celui-ci avait peu de temps à consacrer à l’Ordre, il se limita à la direction des temples des Elus-Cohen de Port-au-Prince et de Léogane en Haiti. Puis il y eut des divisions au sein des temples en Europe. A. C. De Lestère mourut en 1778, après avoir transmis ses pouvoirs au «Très Puissant Maître» Sebastián de las Casas. Le nouveau Grand-Maître n’essaya pas de réconcilier les différentes branches des Elus Cohen, ni d’unifier le Rite. Peu de temps après, les temples des Élus Cohen furent mis en sommeil. La doctrine continua à être transmise de personne à personne, au sein d’un aréopage kabbalistique composé de neuf membres. En 1806, des opérations théurgiques concertées étaient encore accomplies aux importantes dates des équinoxes; les rituels en étaient un important travail de purification par les Réau-Croix. Un des derniers représentants directs connus des Élus Cohen fut Destigny, qui mourut en 1868.

    Après la deuxième guerre mondiale, trois martinistes S. I., parmi lesquels Robert Ambelain (Sar Aurifer), son Grand Maître, fondèrent un nouvel Ordre Martiniste des Élus Cohen pratiquant la forme opérative de la théurgie des Elus Cohen, selon des rituels qu’ils avaient acquis de diverses sources. Quelques années plus tard, cet ordre fut mis en sommeil, pour être ravivé 30 and plus tard par Robert Ambelain, qui vit toujours à Paris, en France (22 août 1996).

     

    Eliphas Levi

    Nous devons à présent avancer dans le temps pour nous approcher de Saunière et d’un nouveau personnage appartenant au mouvement martiniste: Eliphas Levi, pseudonyme d‘Alphonse Louis Constant. Constant naquit à Paris en 1810 et fut éduqué dans l’église de St. Sulpice. En dépit de son éducation religieuse conventionnelle, il se sentit très tôt attiré par l‘occulte. Après avoir terminé son enseignement scolaire, il se dirigea vers la prêtrise mais n’y connut qu’un succès mitigé, à cause de ses opinions politiques résolument de gauche, et de son goût pour les dames. Il mettait librement par écrit ses opinions, et fut incarcéré à plusieurs reprises pour son franc-parler. Il entra en contact avec un certain Ganneau qui s’adonnait aux pratiques magiques et occultes, et qui transmit ses enseignements à son nouvel adepte. Pendant un certain temps, il vécut de sa plume, sous le nom du Mage Eliphas Levi. Levi admettait qu’il pratiquait la nécromancie et, lors d’une de ses visites à Londres, en 1854, une femme qui se disait une de ses adeptes, lui demanda d’invoquer l’esprit d’Apollonius de Tyane, un mage renommé des temps anciens. Levi se prépara au rituel pendant des semaines; puis au jour dit et à l’heure fixée, il entama le rituel prorement dit. Cette séance dura 12 heures, après quoi Levi proclama qu’un esprit grisâtre lui était apparu dans un miroir. Lévi avait demandé à cet esprit de s’avancer, ce qu’il avait fait, et il avait touché le bras de Levi, ce qui le rendit insensible, de telle manière qu’il laissa tomber l’épée qu’il tenait à la main. A ce moment, Levi tomba dans l’inconscience. Il avait parlé avec l’esprit par télépathie, dit-il, mais refusa de révéler le sujet de leur entretien. Il admit plus tard qu’il avait rencontré l’esprit d’Apollonius à plusieurs reprises par la suite.

    Ses écrits furent accuillis plutôt favorablement par le public. Ses ouvrages majeurs sont «Dogme et Rituel de Haute Magie», «Une Histoire de la Magie», «Magie Transcendentale», et «La Clé des Grands Mystères».

    Dans «Dogme et Rituel de Haute Magie», qui comprend 22 chapitres, Levi consacre un chapitre à chacun des 22 arcanes majeurs du tarot. Il relie chacun d’eux à une lettre de l’alphabet hébreu, et à un des aspects de Dieu. 

    Levi a utilisé le Baphomet pour décorer son ouvrage «Dogme et Rituel de Haute Magie».

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    Cette figure est ancienne et a été utilisée au travers des âges pour représenter le dieu des sorcières. On le connaît aussi sous le nom de «Bouc de Mendez», d‘après la ville de ce nom en Egypte ancienne, où un culte de la fertilité était rendu au dieu BAAL. Ce dieu est aussi connu sous l’appellation «le dieu cornu», et est l’une des représentations les plus anciennes, que l’on connaisse, des dieux de la fertilité.

    Il est intéressant de noter que cette image est significative tant pour les Francs-Maçons que pour les Chevaliers de l’Ordre du Temple qui, a-t-on dit, la révéraient.

    Les liens avec la Franc-Maçonnerie apparaissent un peu partout dans ce mystère, mais ici il y en a aussi avec l’Ordre Martiniste et ils remontent jusqu’à la création même de cet Ordre.

     





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