• Apocalypse Now ?

     

                                        Richard Khaitzine

     

     

     

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       Si la fin du monde n’a pas eu lieu en 1999, [1] comme le laissaient entendre les fameuses Centuries de Nostradamus, personne ne peut nier, à moins d'’être d'’une absolue mauvaise foi, que la fréquence et l'’ampleur des catastrophes s’accélèrent. Aussi nous a-t-il semblé utile d'’offrir aux lecteurs de Top Secret quelques informations permettant de comprendre l’'avenir de notre planète à la lumière des enseignements des anciens. À cette fin, nous vous proposons une série de trois articles. Le premier sera consacré à la fin des temps, le second traitera du passage de l’'ère des Poissons à l'’ère du Verseau et le troisième évoquera les bouleversements climatiques observés depuis quelques années.<o:p></o:p>

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    Introduction.

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      Toutes les traditions, qu'’il s'’agisse des assyriens, des grecs, des iraniens, des hébreux, des mayas, des indiens d’'Amérique du nord, des chinois ou des hindous, rapportent les mêmes événements dramatiques ayant affecté la vie de notre planète. Elles mentionnent un phénoménal déluge qui serait advenu il y a environ 12 000 ans. Ce fut à cette époque qu'’aurait disparu un continent entier : l'’Atlantide. À travers toutes les époques, des prophéties font état d'’une catastrophe susceptible de provoquer la fin du monde. À ces prophéties, il convient de rattacher les apparitions mariales : La Salette, Fatima etc. L'’Ancien Testament et le Nouveau Testament regorgent de prophéties du même type. L'’Apocalypse, dit de Jean [2], même si son titre doit se traduire par « révélation » et non par « fin du monde », nous annonce d’'épouvantables catastrophes. Le gotha scientifique se montre rassurant, éludant l’'hypothèse de la fin prématurée de notre civilisation, et préfère se complaire dans un discours visant à accréditer une histoire de l'’humanité longue de plusieurs milliards d’années. Pourtant, cette vision est démentie catégoriquement par les recherches archéologiques. Ce que nous savons de l'’histoire humaine ne permet guère de remonter à plus de 6000 ans, c’'est-à-dire aux civilisations assyrienne et mésopotamienne. Il y a là assurément un paradoxe. Devons-nous en conclure que l’'histoire de l'’humanité connut des interruptions cycliques puis redémarra ? La disparition inexpliquée des animaux préhistoriques pourrait bien s'’expliquer par un cataclysme de cet ordre. Enfin, qui nous dira pourquoi les Gaulois, ainsi que cela fut longuement enseigné, ne craignaient qu'’une chose « que le ciel leur tombe sur la tête ! » Ne faut-il pas voir dans cette hantise, profondément ancrée dans l'’inconscient collectif,  le souvenir d'’une catastrophe dont leurs ancêtres furent les témoins effrayés et impuissants ? À toutes ces questions nous allons nous efforcer d’apporter des réponses claires et sérieuses.

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     Scénario pour auteurs en quête de catastrophes… <o:p></o:p>

        Souvenez-vous…  Bruce Willis doit sauver la planète. Cette fois l’'ennemi est de taille et la menace vient de l'’espace. Il s'’agit d’une météorite. L’'accroche du film Armaguedon, disait avec humour : « Vous aviez des projets ? Dommage ! Les scénaristes américains, toujours en quête de sensationnel et d’'efficacité, sont de grands consommateurs en matière de catastrophes, enchaînant les films mettant en scène des météores, des comètes, des tornades,  des cyclones, des raz-de-marée, qui volent la vedette aux stars du septième art. Et, en découvrant Twister, Le Jour d’'après, et autres Deep impact, les savants rient. Car pour eux, jamais la réalité ne rejoindra la fiction et la science ne rejoint la fiction que dans le cerveau des artistes qui, comme chacun le sait, ne sont pas des gens raisonnables. Et pourtant !

      Été 1987… j’'étais en vacances à Rennes-les-Bains, petit village, sis à 7 kilomètres de Rennes-le-Château, et dont l'’abbé Boudet fut le curé. Un matin, quelle ne fut pas ma stupeur de découvrir, sur le porche d’une grange, une sculpture jamais mentionnée par les auteurs s'’étant emparés de l'’affaire Saunière. Il s’agissait de l’'agneau couché sur un livre fermé par sept sceaux. Cette découverte me laissa une sensation étrange et, durant tout le reste de mon séjour, je ne pus m’empêcher de penser que quelque chose était en gestation. Ce sentiment grandit encore quand je vis le fameux pilier renversé par Saunière et invitant à la pénitence. Et les signes de continuer à se révéler. Le calvaire situé à la sortie de Rennes-les-Bains et dont l’'érection fut commandée par la cantatrice Emma Calvé, portait gravé le mot « MISSION ». Les deux S, emboutis, comme soulignés, me rappelèrent ce que Fulcanelli en disait. [3] Selon lui, il s’'agissait du symbole de la trace hélicoïdale du soleil lors du retournement de sa course, phénomène à mettre en relation avec le basculement des pôles. Un sentiment de malaise intense s'’empara de moi lorsque je découvris que l'’église était surmontée de « trois boules » fortement évocatrices de « tribulations »… celles devant précéder la Fin des Temps, provoquée par un renversement de la boule… terrestre !

      De retour à Paris, plusieurs de mes amis, tous gens sérieux et possédant des responsabilités professionnelles, mais ayant expérimenté des « voyances », en différentes occasions, me firent part de leur trouble. Tous avaient vu, individuellement, un cataclysme dévastant la terre. Je revins, à diverses reprises, sur les lieux. La dernière année, la veille de mon départ pour Paris, des pluies diluviennes tombèrent sur la région. C’était l’'année du désastre s'’étant  abattu sur Vaison-la-romaine. Cette même année, Rennes-les-Bains et les villages avoisinants affrontèrent également la fureur des éléments déchaînés et furent dévastés.

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    Les étranges confidences des habitués du Chat Noir.<o:p></o:p>

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      Ainsi que le donna à entendre Fulcanelli, le célèbre cabaret sur lequel Rodolphe Salis exerça sa tutelle à la fin du XIXe siècle, fut le siège de curieuses réunions. Bénéficiant des fonds apportés par de généreux donateurs, le Chat Noir fut vraisemblablement l’œivre de Fulcanelli lui-même. Parmi les donateurs, on relève les noms de deux auteurs qui évoquèrent dans leurs livres un même cataclysme : Jules Verne et son ami Camille Flammarion. Dans Le Sphinx des glaces, puis dans Sens dessus dessous Jules Verne évoquait un basculement des pôles entraînant un total changement de climat. De son côté, Camille Flammarion publia un livre, intitulé La fin du Monde. Plus étrange encore, l’'une des attractions vedettes du théâtre d'’ombres s'’appelait le Sphinx. Les scènes de ce spectacle firent l’objet d'’un livre publié aux éditions Flammarion, société créée par le frère de l’illustre astronome. Page après page, le lecteur pouvait suivre l'’histoire du sphinx d’Égypte des origines aux temps modernes. L'’ouvrage s'’achevait sur une image du Sphinx devenu verdâtre à la suite de son emprisonnement dans les glaces. Curieusement, il semblerait qu'’un vent apocalyptique ait soufflé au sein du Chat Noir ! Fulcanelli, lui-même, consacra plusieurs chapitres à ce thème, chapitres prévus, peut-être initialement, comme devant figurer dans un troisième livre dont le titre hypothétique aurait été Finis Gloria Mundi (La Fin de la Gloire du Monde) [4]. Dans le Mystère des Cathédrales, figure un chapitre intitulé : « La Croix Cyclique d’Hendaye ». Les Demeures Philosophales s’achèvent sur de courts textes intitulés : « Paradoxe du progrès illimité des sciences », « Le Règne de l’'Homme », « Le Déluge », « L'’Atlantide », « L'’Embrasement », « L'’Âge d’or » qui tous ont trait à la fin des temps. Fulcanelli légua à notre génération cette réflexion d’une haute portée philosophique : «  La naissance apprend peu de choses, mais la mort, d'’où naît la vie, peut tout nous révéler (…) c’'est à la mort seule qu'’appartient l’'avenir (…) C’'est par elle que l’'esprit, impérissable et toujours agissant, brasse, crible, sépare, nettoie et purifie le corps. C’est d’'elle qu’il tient la possibilité d'’en assembler les parties mondées, de construire avec elles son nouveau logis, de transmettre enfin à la forme régénérée une énergie qu'’elle ne possédait pas (…) Or, par le fait qu'’ils sont voués à la dissolution finale, tous les êtres doivent nécessairement en retirer un bénéfice semblable. Notre globe lui-même ne saurait échapper à cette loi inexorable. Il a son temps prévu, comme nous avons le nôtre. La durée de son évolution est ordonnée, réglée d’avance et strictement limitée. La raison le démontre, le bon sens le pressent, l’'analogie l'’enseigne, l'’Écriture nous le certifie : Dans le bruit d’une effroyable tempête, le ciel et la terre passeront… » Ce texte est à méditer, car il constitue sans doute le plus grand des secrets et ce qu’il s’agisse des civilisations, de la vie humaine ou de la destinée des minéraux. La « dissolution » ou mort est la clef de l’'Alchimie.

     

    Ces monuments et peintures évoquant la fin des temps.<o:p></o:p>

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       Comme il n’'est pas possible dans le cadre d'’un article de se montrer exhaustif, nous nous limiterons à un résumé de ces témoignages du passé.

    * La croix cyclique d’'Hendaye : construite vraisemblablement au XVIIe siècle, elle se présente sous forme d’une croix surmontant un piédestal dont chaque face comporte un symbole : Le soleil – la lune – une étoile à 8 branches – un cercle dont les deux diamètres se coupant forment quatre secteurs comportant chacun la lettre A, initiales des Âges du monde : Aurum (l’Or), Argentum ( Argent), Aereus (Airain ou Cuivre et étain), Arès (Mars ou Fer).  Nous sommes, présentement dans l'’âge de fer, de Saturne, le Kâli Yuga des Hindous.

    La croix porte une inscription singulière, dont nous respectons la disposition :

    OCRUXAVES

                                                                  PESUNICA

    Curieusement, on ne sait ce que l’on doit désirer du pied (pes) ou de la croix, d’autant que le nominatif masculin pes réclamerait unicus et non le féminin unica.

    Sur son autre face, la barre transversale de la croix montre l'’inscription traditionnelle INRI, traduite « Jésus de Nazareth Roi des Juifs, mais que les initiés entendaient « Igne Naturæ renovatur Integra » (la nature se renouvelle – ou sera renouvelée – intégralement par le feu). L'’orientation des quatre symboles : les quatre A (sud) – la lune (nord) – le soleil (ouest) – l’étoile (est), celle de la barre transversale de la croix, orientée nord-sud, les erreurs (volontaires) de gravure et les inscriptions, doivent être prises en compte afin de comprendre ce que l’'avenir réserve à l'’humanité. Quant à savoir où et comment cela arrivera, nous vous laissons le temps d’y méditer, nous réservant d’'apporter les réponses à ces questions dans l’'article qui sera consacré, plus tard aux bouleversements climatiques…

       * L’'obélisque de Dammartin- sous-Tigeaux – Forêt de Crécy (Seine et Marne)

    Ce monument occupe un carrefour, formé par l'’intersection de trois routes qui lui donnent l’'aspect rayonnant d’une étoile à six branches, image de l’'hexagramme antique, une figure composée de deux triangles, celui du feu et celui de l’'eau. Si cette étoile est la signature du Grand oeŒuvre physique et de son résultat, la Pierre Philosophale, la position des deux triangles nous renseigne aussi quant à la nature du double cataclysme clôturant chaque cycle. Vous laissant le soin de réfléchir au symbolisme qui se dégage des motifs sculptés sur le socle, nous dirons quelques mots du sommet. Il montre le globe terrestre livrée aux forces réunies de l’'eau et du feu. Reposant sur les vagues de la mer en furie, la sphère du monde, frappée au pôle supérieur, par le soleil dans son retournement hélicoïdal, s’embrase et projette des éclairs et des foudres. L'’image est saisissante, dans son raccourci, de la figuration de l’'incendie et de la terrible inondation, tous deux purificateurs et justiciers. L’'ensemble précise que les temps sont proches…

      * Les Vanités de Valdès Léal.

    Ces deux toiles formant un diptyque, datent du XVIIe siècle. Elle furent commandées au peintre espagnol par Miguel Mañara. Ce dernier, après avoir mené une vie dissipée et licencieuse, semblable à celle de Don Juan, suite à une expérience mystique, entra dans les ordres. Il devint le père supérieur du couvent de la Santa-Caridad, à Séville et y mourut en odeur de sainteté. Outre un message philosophique donnant à entendre que les hommes – quel que soit leur statut social – sont égaux et valent « ni plus, ni moins » et que, ainsi que dit dans le livre de Job, « chacun restituera selon sa substance », ces deux toiles évoquent aussi la fin des temps. Sur la seconde, un squelette, armé de sa faux, image de Saturne et donc de notre époque, fait verser la boule terrestre d’un coup de pied. Les inscriptions, portées sur les deux toiles, invitent à lire : « La fin de la gloire du monde en un coup d'oe’œil » (Finis Gloria Mundi In Ictu Oculi). Toutefois, le squelette désigne du doigt – de l’index, il indique selon l'’étymologie de ce mot –  l’'espace entre in et ictu afin que nous interprétions : « La Fin de la Gloire du Monde en un clin d’œ'oeil. »     

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      Conclusion.<o:p></o:p>

        Naturellement, les sceptiques douteront, encore que depuis certains événements dramatiques, survenus en Asie récemment, leur camp se réduise. Il y a de cela bien des années, l’'auteur de ces lignes tenta d’'attirer l’'attention des medias et des responsables – qui le sont si peu – politiques, sur les dangers que faisaient courir à la planète le progrès illimité des technologies et son corollaire la pollution, sans autre résultat que de s'’attirer les sarcasmes de ceux qui croient tout savoir, sans rien avoir appris. Peu de temps après, en vacances à Vic-sur-Cère (Cantal) et contemplant un calvaire jouxtant l’église, j'’eus la surprise de constater que le gros globe terrestre, en fonte, et portant le Christ en croix, était fendu de haut en bas. Étonné, j’'interrogeai un habitant qui m’'apprit que, dans le courant de l’'année, la foudre était tombée sur le globe en question. L'’incident avait laissé un sentiment de malaise à l’'ensemble de la population…

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                             De l'’ère des Poissons à l’'ère du Verseau  <o:p></o:p>

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                                          Pour comprendre l’'avenir de l’'humanité<o:p></o:p>

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                                                                  « Pour qu’un sanctuaire apparaisse,

                                                                     Il faut qu'’un sanctuaire disparaisse »

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                                                                           Frédéric Nietzsche

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       1999, c’'était il y a neuf ans. Et les sceptiques ont bien ri. Nostradamus s’'était trompé, la fin du monde n’'avait pas eu lieu. Quant au petit monde féru d’'ésotérisme, il se trouva dépité. Et pourtant ! Souvenez-vous. Cette même année 1999, la France connut une tempête comme elle n’'en avait jamais vue. Les scientifiques tentèrent, dans un premier temps, de minimiser l'’impact de cette catastrophe naturelle, invoquant les statistiques, affirmant que, dans le passé, d’'autres tempêtes de même intensité s'’étaient déjà produites. Curieusement, depuis, le violent coup de vent de 1999 est qualifié de « tempête du siècle ». Or, dans son célèbre quatrain, Nostradamus n’a jamais donné à entendre que cette date correspondait à la « fin du monde ». Il a uniquement prophétisé une période d'’effroi, période de prémices annonciatrices de bouleversements intenses. Or, en 2008, où en sommes-nous ? que nous réserve l’'avenir… si toutefois nous en avons un ! Pour le savoir, il convient de comprendre ce qui suit.

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    L’'état des lieux .<o:p></o:p>

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       Le vingtième siècle, si il a été marqué par le progrès scientifique, n’en demeurera pas moins comme une période de retour à la barbarie. Sur les cinquante premières années, onze auront été des années de guerres mondiales, des conflits au cours desquels l'’Homme s'’ingénia à éradiquer ses semblables, à les rayer du nombre des vivants, et n'’hésita pas pour ce faire à user des moyens les plus horribles. Déjà, lors du premier de ces conflits, les armées eurent recours à un armement non conventionnel en utilisant des gaz. Le second recula encore les limites de l'’horreur et le monde découvrit avec stupeur qu'’il n’ y avait, justement, pas de limites à l’'ignoble. Les camps de concentration de l’'Allemagne nazie furent une ignominie, mais que dire des bombes que les Américains larguèrent sur Hiroshima et Nagasaki, uniquement à des fins expérimentales ? Hélas, de ces deux guerres, qui décimèrent l'’intelligentsia européenne, les nations ne tirèrent aucune leçon. Certes, la guerre froide, et l’'équilibre de la terreur atomique aidant, le monde continua de vivre sans avoir à affronter un troisième génocide ; pour autant, la seconde moitié du XXe siècle ne fut pas à proprement parler un temps de paix. Certes, il n'’y eut plus rien de comparable avec la guerre de 14 – 18 et celle de 39 – 45, mais les conflits locaux se multiplièrent : Corée, Indochine, Algérie, Viêt-Nam, Koweït, intervention américaine en Irak, sans parler des guerres tribales, localisées, et qui sont autant de bancs d’essais pour les nations exportatrices d’armements, le marché le plus lucratif qui soit. Aux générations sacrifiées sur l'’autel de la patrie ont succédé celles sacrifiées sur l’'autel de la rentabilité économique et nous assistons à une formidable régression sociale augurant de la mise en place d’un paupérisme organisé. Ce qui n'’était encore que marginal, il y a de cela quelques années, est devenu une situation endémique. Le chômage s’'étend, frappant des catégories sociales de plus en plus jeunes, de plus en plus diplômées, lesquelles vont grossir les rangs des demandeurs d’'emploi quand ils ne peuvent prétendre à un travail précaire. Et, naturellement, dans le même temps on assiste à la casse de l’'outil de travail avec ses délocalisations destinées à abaisser les coûts de production en utilisant une main-d'oe’œuvre taillable et corvéable à merci toujours plus exploitée. On assiste à la  casse du système de santé, avec son cortège de fermetures d'’hôpitaux, de déréglementations, de déremboursements de médicaments, de mises en place de franchises d'’actes toujours plus élevées. Dans le même temps, nos politiques, rompant de façon unilatérale le contrat qu'’ils avaient passé avec les populations, réduisent à la sauvette le taux des retraites, appauvrissant par conséquent ceux qui ne sont plus en activité. Le paradoxe réside dans le fait, qu'’en dépit de toutes ces mesures, l’'équilibre budgétaire est de plus en plus fragile, que les prix s'’envolent et que la consommation plonge. Le surendettement des ménages s’amplifie menaçant d’'entraîner des faillites dramatiques et de déboucher sur des situations inextricables. Le pire, c'’est que les responsables de ce chaos n'’en finissent pas de culpabiliser leurs administrés, leur reprochant d’être responsables du déficit des régimes sociaux. À les entendre, les malades consomment trop de médicaments, les chômeurs sont des fainéants, les salariés ne travaillent pas suffisamment… Ils oublient de préciser que si le système de santé accuse un déficit c’est parce que l’'État à « oublié » de reverser les 20 millions d’'euros issus des taxes sur le tabac, l’'alcool et l’'essence, et que le chômage est sciemment organisé parce qu'’il correspond, non pas à une fatalité, mais plutôt à la philosophie du système économique cynique qu'ils rêvent de mettre en place. Ceci est tellement vrai qu’'à l'’appauvrissement général répond l’'enrichissement éhontée d’'une minorité de combinards qui siègent à la fois sur les bancs des organisations politiques et dans les fauteuils des conseils d’'administration, distribuant ainsi des mannes financières d'’une main et les récupérant de l’'autre. Car le rêve de ces parasites consiste à gagner toujours plus sans avoir à payer ceux qui produisent. La preuve ? Ne vous vante-t-on pas régulièrement le miracle économique allemand tout en constatant que ce pays compte 5 millions de chômeurs !

      Comment en sommes-nous arrivés là ? En schématisant, après l’'effondrement du bloc des pays de l’'est, la voie devint libre pour l’'instauration d'’un système ultralibéral, euphémisme ne servant qu'’à masquer le capitalisme sauvage sur lequel les U.S.A exerceraient leur « leadership » sans partage. Et l'’Europe ? Il s'’agit déjà d’'une notion passéiste, dépassée par le concept de mondialisation. D’'ailleurs cette Europe, tant vantée par nos démagogues à qui les Français viennent de retourner leur copie, montre déjà ses limites  tout en avouant ce qu'’elle est. L’'insistance que mettent les technocrates de Bruxelles et leurs homologues politiques à faire entrer la Turquie au sein de l'’Europe élargie souligne, s'’il en était besoin, qu'’ils sont inféodés aux visées hégémoniques de Washington, les États-Unis étant désireux de s'’assurer une base aérienne arrière. À cela viennent s’'ajouter d'’autres considérations liées aux intérêts pétroliers. Cette vision est totalement confortée par le constat qui peut être dressé en ce qui concerne les priorités qui on été celles des énarques bruxellois, ainsi que par les directives qu'’ils imposent.  Alors qu'’on nous a vanté les charmes de la mondialisation et de l'’Europe, faisant miroiter à la jeunesse la libre circulation, on s'’aperçoit qu'’au quotidien les choses sont nettement moins enthousiasmantes. L'’immigration se veut sélective. On accueille à bras ouverts les « cerveaux » et les portefeuilles boursiers, mais on expulse les pauvres sans ménagements. Quant à prétendre que L'’Europe est destinée à contrebalancer l'’hégémonie américaine, il y de quoi rire. Si tel était le cas, comment expliquer que les pays membres se fassent tancer quand leur déficit s’accroît alors que les U.S.A.  ne vivent que sur leur propre déficit budgétaire ? Point n’'est besoin d'’être une lumière pour se rendre compte que la mise en place d'’une monnaie unique, premier des grands travaux européens, répondait à des aspirations plus financières qu’'humanistes ! Nous avons pu constater l'’incidence de cette brillante idée sur l'’évolution des prix. À ce rythme, n'’en doutez pas les restos du coeœur ne vont pas tarder à se transformer en files d'’attente des soupes populaires d’'autrefois ! Ce que les énarques et les ultra libéraux souhaitent mettre en place, c'’est une société aseptisée, robotisée, au sein de laquelle l'’humain lobotomisé n'’aurait plus de velléités de rébellion, le Meilleur des mondes agrémenté à la sauce 1984,  pour reprendre les titres des romans écrits par Aldous  Huxley et Orwell. Attention, Big Brother nous regarde et, plus grave encore, le Talon de fer, prophétisé par Jack London, destiné à écraser toutes revendications sociales est levé ! <o:p></o:p>

      Depuis quelques jours les places boursières internationales sont prises de fièvre et les spécialistes de la finance continuent à prétendre qu’'aucun krach n’est à craindre. Pas si sûr. Certes, afin de prévenir la désastreuse situation de 1929, les institutions monétaires se sont évertuées au cours des décennies passées à mettre en place des garde-fous. Pour autant, ces garde-fous semblent inopérants et tous les clignotants s'’allument, pris de folie. La situation est encore aggravée par les spéculateurs professionnels qui vendent pour racheter à la baisse. Ce fut cette spéculation éhontée qui fut à l’'origine du krach de 1929. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Le système libéral s'’effondre. Tout aussi grave, nous assistons depuis quelques mois à la mise en place des conditions visant à déclencher un conflit avec l'’Iran et dans lequel la France sera partie prenante. L'’installation de bases militaires dans les émirats conforte ce point de vue. L'’enjeu ? Le pétrole. Malheureusement, un tel conflit ne restera pas localisé et risque fort d'’embraser la planète en déclenchant une troisième guerre mondiale. Tout ceci a été prémédité de longue date et n'’est que la mise en œoeuvre de la fameuse théorie économique de Malthus. Le meilleur moyen de résoudre une crise consiste en une purge, telle était sa philosophie.  <o:p></o:p>

         

        L'’industrialisation à outrance et le capitalisme sauvage n’ont pas eu que des effets néfastes au niveau social et économique, ils ont engendré des effets pervers concernant tout l’'écosystème. L’'urbanisme, en déboisant, a fragilisé les côtes. Au niveau mondial le déboisement à outrance a affaibli le « poumon » de la planète que constituaient les grandes forêts, notamment celle d'’Amazonie. Par suite les échanges gazeux naturels sont déséquilibrés, d'’autant que les gaz suscités par l'’industrie automobile conjointement avec la destruction de la couche d’'ozone, génèrent un effet de serre dont les répercussions menacent d’être catastrophiques à court terme. L’'industrie et l’'agriculture polluantes ont endommagé la nappe phréatique et l'’air, engendrant des maladies respiratoires, des cancers. Cette pollution s’'est d’ailleurs étendue à toute la chaîne alimentaire. Puisque nous évoquons la chaîne alimentaire, comment ne pas mentionner les différentes affections ayant touché les espèces animales ? L'’usage répandu des farines animales, des engrais chimiques et autres produits issus des laboratoires, a considérablement contribué à répandre des virus mortels. Hier la maladie de la vache folle, aujourd'’hui la grippe aviaire menaçant le monde d’une redoutable pandémie. À tout ceci il faudrait ajouter les dangers – actuellement ignorés du monde scientifique, à moins qu'’il n'’en minimise l’'impact délibérément  – que constituent les ondes générées par les nouvelles technologies : ordinateurs, téléphones mobiles, etc. Et encore passerons-nous sous silence les expérimentations tentées tous azimuts par les armées des superpuissances. À ce jour, rien ne prouve que le virus Ébola ou celui du Sida ne résultent pas d’'expériences menées sciemment ou ayant échappé au contrôle de nos modernes apprentis sorciers. Nous arrêterons là ce bilan particulièrement pessimiste et démoralisant, mais réaliste. Toujours est-il que l'’inconscience et la rapacité de quelques hommes risquent de causer la perte de toute l'’humanité. Ce ne sera pas la première fois, ainsi que nous allons le voir, sans qu’il soit possible, cependant, de dire si les mêmes causes produisent les mêmes effets. Dans l’'impossibilité où nous sommes de remonter à plus de 6 000 ans de vestiges archéologiques, comment pouvoir affirmer que, dans un passé plus ou moins lointain, d’'autres civilisations n’ont pas abusé de la science sans conscience pour reprendre la célèbre formule de Rabelais ?

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    Toutes les civilisations, et l’'histoire en porte témoignage, ont connu une apogée suivie d’'un déclin, accéléré par la décadence artistique et le relâchement des mœurs. Il en fut de l'’Empire romain comme des civilisations qui le précédèrent et Virgile, dans sa IVe Églogue écrivait : « Le monde oscille sur le point de tourner. » Déjà, en 1927, lors de la première édition de son livre L'’Ère du Verseau – [5] fréquemment réédité et toujours disponible – Paul Le Cour s’'alarmait du « désordre profond s'’étendant à tous les domaines : financier, économique, social, économique, intellectuel, artistique, moral et spirituel », ajoutant : «  Tandis que certains peuples manquent du nécessaire, d'’autres peuples détruisent leurs récoltes et réduisent leurs culture en excédent. » Ce même auteur, se fondant sur l'’Ancien Testament et Platon, notamment, prophétisait un changement d'’ère sur fond de bouleversements affectant tous les domaines. Depuis la plus haute Antiquité, les peuples adhérèrent à des croyances axées sur les notions de millénarisme et de messianisme, c’est-à-dire à la venue de la fin des temps suivie de l’'apparition d'’un « Messie ». Notons que cette croyance est nettement connotée de philosophie judéo-chrétienne, aussi il n’'y a rien d’étonnant à la voir déboucher sur la notion de « Paraclétisme » ou avènement du règne du Saint-Esprit,  succédant à celui du fils. Abélard reprit cette idée au XIIe siècle. On retrouve cette notion chez Joachim de Flore, chez Dante, puis chez les Albigeois et les Cathares. Les Hindous possèdent la même tradition, laquelle précise que Vishnou, seconde personne de la trinité brahmanique s'’incarne périodiquement sur terre à chaque fois que cela est devenu nécessaire afin de remettre l’'humanité dans le droit chemin. Sa dixième incarnation est attendue après l'’âge noir, le Kali-Yuga, l’'âge de fer, l’'ère atomique, notre époque. Précisons que cette convergence des traditions n'a rien d’'extraordinaire puisque cette doctrine n’'est qu’'une adaptation des enseignements contenus par les textes chrétiens qui furent répandus aux Indes et au Tibet par les Nestoriens. L'’Ancien Testament contient un ensemble de prophéties annonçant la venue d’'un grand Roi, vers l’'an 6000 de l’'ère juive. L'’ère officielle juive prenant son origine en l’'an 3761, avant l'’ère dite chrétienne, cela nous mène environ à 2240. Du moins était-ce que  croyaient les ésotéristes du début du XXe siècle. Nous verrons qu'’il y a lieu de réviser cette hypothèse.  Le Nouveau Testament n’'est pas en reste. Les Évangiles, les Épîtres attribuées à un certain Saint Paul – plus que douteux - [6] ainsi que l’'Apocalypse contiennent de multiples références au retour du Christ- Roi. Les églises chrétiennes se sont empressées d'’assimiler ces prophéties au retour de Jésus-Christ. Or s'’il doit y avoir retour, cela ne s'’entend pas au sens d’'une présence physique, mais plutôt cosmique, un bouleversement énergétique.<o:p></o:p>

    Quand doit se produire ce fait, à la fois redoutable et extraordinaire ? Très bientôt. On trouve dans les Évangiles un passage extrêmement précis. Jésus demande à ses Apôtres de se rendre à Jérusalem afin d'’y préparer la Pâque. Comme ces derniers craignent de se perdre, le « Fils de Dieu » leur précise qu'’ils verront un « homme portant une cruche d’'eau » se diriger vers une « maison où il entrera ». Cette allusion est limpide et doit se comprendre comme étant de nature à la fois astronomique et astrologique. Il s'’agit de l'’entrée du soleil dans une maison ou demeure zodiacale, une constellation, celle que l’on qualifie de Verseau : Le Verseur d'’eau. En avril 1912, Pierre Dujols – personnage que nous avons évoqué dans l’'article précédent – écrivit à Paul Le Cour : «  Il se prépare je ne sais où un mouvement  immense qui, quoi qu’'il arrive, ne peut être que salutaire pour l'’humanité. Redoutable peut-être au point de vue du christianisme extérieur et confessionnel, il porte avec lui ou malgré lui une formule religieuse inédite transfigurée, une ère de rénovation attendue de tous les hauts esprits des temps modernes. »<o:p></o:p>

      Cette ère nouvelle fut annoncée également par Victor Hugo. Dans La Légende des Siècles, un premier poème, intitulé Pleine mer, fait référence à l’'ancien âge sous l’'aspect du navire Léviathan (le Poisson) coulé entre deux eaux. Un second poème, Plein ciel, représente l'’âge nouveau figuré par un navire volant, en marche à travers l’éther, symbole de l’'âge aérien du Verseau. Dans son Post Scriptum de ma vie, l’'auteur des Misérables eut une autre prémonition. On peut lire en effet : « Levez-vous pour le travail, couchez-vous dans la prière, endormez-vous du côté de l'’inconnu, ayez pour oreiller l’'infini, aimez, croyez, espérez, vivez, soyez comme celui qui a un arrosoir à la main, seulement que votre arrosoir soit de bonnes oeœuvres et de bonnes paroles. » Cette image est pour le moins troublante, et outre qu’elle appelle l'’humanité à renouer avec la charité, ne se voulait-elle pas une évocation de Ganymède, le héros de la mythologie grecque, l’'emblème du Verseau ?

      Comme son nom le suggère, le signe du Verseau est versatile, aussi ne doit-on pas s’'attendre – contrairement à ce qu'’affirmaient de façon simpliste les auteurs du New-âge – à entrer dans l’ Âge d’Or. Avant d’'en arriver à une société idéale du type de celle que les Grecs évoquèrent en mentionnant la « bienheureuse Arcadie », [7] nous devons nous attendre à connaître une période agitée, et ce dans tous les domaines. C’'est d'’ailleurs ce que l'’on peut lire dans un roman qui fut pour beaucoup dans l'’abolition de l’'esclavage et l’'émancipation de nos frères noirs. Ce roman, écrit par Harriet Beecher-Stowe, et publié en 1851, c’'est La Case de l'’Oncle Tom. On peut y lire ces lignes : «  Ce qu'’il y a de certain, c'’est qu'’aujourd’hui une colère sourde gronde à travers les masses dans le monde entier : je sens venir …ou demain, ou plus tard… un terrible Dies Iræ… Les mêmes événements se préparent en Europe, en Angleterre du moins et dans ce pays. Ma mère avait coutume de parler d'’un millésime qui approchait et qui verrait le règne du Christ, et la liberté et le bonheur de tous les hommes. Quand j’'étais enfant, elle m'’apprenait à prier pour l’'avènement de ce règne. Quelquefois je songe que ce soupir, ce murmure, ce froissement que l’'on entend maintenant parmi les ossements desséchés, prédit le prochain avènement de ce règne. Mais qui pourra voir le jour où il apparaîtra ? » On retrouve ce même thème sous la plume d’'un auteur, considéré en général comme étant plus optimiste que Huxley et Orwell. Dans son roman peu connu : The soul of bishop ( l’âme d’un évêque), H.G. Wells, l'’auteur de la Guerre des mondes, évoque une guerre apocalyptique s'’étant élevée « parce que les hommes avaient oubliés Dieu » et qu'’ils « adoraient de vains simulacres, parce qu'’ils étaient fidèles à des fantômes de race et d’empire… » Wells ajoute que la venue d’'un « Roi du monde » est imminente : « Il vient ! j’'ai vu, en Orient comme en Occident, les coeœurs, les esprits et les volontés des hommes se tourner vers lui aussi infailliblement que l’'aiguille aimantée se tourne vers  le nord… »

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    L'’astrologie religieuse<o:p></o:p>

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      L'’astrologie en question se situe aux antipodes de l'’astrologie des modernes « marchands du Temple », il s’'agit de celle que connaissaient les constructeurs de cathédrales, ainsi qu'’en témoigne la façade de Notre-Dame-de-Paris, notamment. Cette astrologie s'’occupe, non du devenir individuel, mais de l’'évolution spirituelle de l’'humanité. Elle fait débuter le cycle zodiacal au signe de la Vierge qui enfante et non au signe du Bélier, et le termine au signe de la Balance, représentant l’'équilibre réalisé. On remarquera que ce cycle est rétrograde puisque, dans le domaine de l’'astrologie populaire, la Balance suit la Vierge. C'’est que l'’astrologie religieuse s'’appuie sur la connaissance du secret du Zodiaque et du phénomène de la précession. La précession consiste en un lent mouvement apparent du soleil qui lui fait parcourir les douze constellations zodiacales en un sens contraire du mouvement annuel, et cela en 26 000 ans approximativement – 25 920 ans pour être plus précis. C'’est à Hipparque (200 avant notre ère) que l'’on a attribué la découverte de ce mouvement qui déplace le soleil sur le plan de l’'écliptique à l'’équinoxe de printemps de 1/72e de degré chaque année. Or chaque fois que le soleil change de signe, il se produit une transformation sociale et religieuse en rapport avec le nouveau signe. Il en a été ainsi dans le passé et il en sera de même dans le futur… si futur il y a ! Ainsi, il y a environ 2160 ans, le soleil transita dans la constellation des Poissons, ce qui eut pour effet de bouleverser la vie sociale et religieuse du monde. On notera que la nouvelle religion, dite chrétienne, fut entièrement placée sous ce symbole. Les premiers chrétiens avaient adopté le poisson comme signe de reconnaissance, Jésus prit pour Apôtres des pêcheurs, l’'un des principaux miracles accomplis est celui de la pêche miraculeuse. Le mot Ichtus (poisson) fut à l'’origine de l’'expression Iésous Christos Théos Uios Soter ( Jésus Christ Dieu Sauveur des Hommes). Enfin, notons aussi, que lors de la dernière Cène, Jésus lave les pieds de ses apôtres. Or, en astrologie, le pied est relié à Jupiter et au signe des Poissons. Il est très fréquent que les natifs des Poissons soient affligés d'’une fragilité de cette partie anatomique. 2160 avant l’'ère des Poissons, le soleil se situait dans la constellation du Bélier. Ce fut l'’époque où des têtes de béliers furent sculptées dans toute la vallée du Nil et souvenez-vous que dans le judaïsme de l'’époque on sacrifiait cet animal. 2160 plutôt, le soleil se trouvait dans le signe du Taureau. Les hommes adoraient Mithra le dieu à tête de taureau. C'’est à cette dernière ère qu'’il convient de rattacher la tradition des courses de taureaux. Dans les corridas, la mise à mort se veut un rappel de l’'ancien taurobole ou sacrifice du taureau. Dans d'’autres formes de courses, le symbolisme solaire est nettement présent puisque les participants les plus audacieux sautent par-dessus l’'animal, effectuant un soleil ! À cette époque, on trouvait des divinités ayant le taureau pour emblème aussi bien en Égypte, en Crète, en Chaldée, qu’en Assyrie. Le défilé du « Bœuf gras », chez nous, est une survivance du culte du Taureau.

      Concernant le cycle précédent, celui du Bélier, observons que le nom de certains pharaons, Ramsès, date de ce cycle. D'’ailleurs, en celte, Ram désigne un bélier ; le même mot a subsisté en anglais. L'’origine du nom du héros du Râmâyana – mythologie hindoue – est la même, tout comme celle de Brahmâ. Ce fut le pharaon Amenemhât qui, deux mille ans environ avant notre ère, substitua le culte du bélier Amon à celui du boeœuf ou taureau Apis et fit construire le temple de Karnak, précédé par une double file de béliers. Sur la tombe du pharaon Seti 1er, mille cinq cents ans avant notre ère, figure un bélier dont la tête est surmontée d’un globe solaire, ce qui donnerait à entendre que le phénomène de précession était déjà connu. Nombre de personnages ou d’'événements mentionnés par la Bible judaïque font référence à ce sujet. Moïse interdisant aux Hébreux de continuer à adorer le veau d'’or est une allégorie du passage du culte du taureau à celui du bélier. Le nom d'’Abram, devenu par la suite Abraham, se traduit par père du bélier. Le bélier conducteur du troupeau porte une cloche or, dans les langues du nord une cloche se dit Bel. [8]

    La théorie des cycles et la grande année précessionnelle  

     

       10 500 environ avant notre ère, aux dires de Platon, l’'Atlantide disparut sous les flots. Ce cataclysme maritime, les civilisations les plus diverses semblent en avoir conservé le souvenir épouvanté. C'’est le Déluge rapporté par l'’Ancien Testament. Si nous ajoutons les 2000 ans de notre ère, nous constatons que cette disparition a eu lieu il y a de cela 12 500 ans. Ceci est à conserver en mémoire et ne va pas tarder à nous renseigner quant à ce qui attend l’'Humanité.<o:p></o:p>

       Nous avons vu que chaque ère, caractérisée par l'’un des signes du zodiaque, possède une durée de l’ordre de 2160 ans. Comme il existe 12 signes, la durée d’'un cycle entier est d'’environ 25 920 ans. Or Fulcanelli affirmait que notre globe terrestre était soumis, périodiquement tous les 25 000 et 12 500 ans à un double cataclysme. À ces époques, les hémisphères se trouvent livrés, alternativement, à l’'action du feu et de l’'eau. L'’intensité de ce double cataclysme est plus forte lorsqu'’il s'’agit d'’un cycle de 25 000 ans. La dernière fois, l'’hémisphère austral fut détruit par le feu et l’'hémisphère boréal fut noyé sous les eaux. Le phénomène devrait donc s'’inverser lors de la catastrophe future. Il est intéressant de constater que ce double cataclysme correspond, sur le plan symbolique, aux deux baptêmes du Nouveau Testament, celui faisant intervenir l'’eau et l’'autre, le baptême d’'esprit ou de feu. Fulcanelli expliquait cette inversion du rôle des éléments destructeurs par un renversement des pôles. Nous  reviendrons sur ce point dans l’'article suivant.<o:p></o:p>

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       Toujours est-il que de tels événements semblent devoir se reproduire dans l'’ère du Verseau. Déjà, au début des années 60, on entendait parler de ce changement d’'ère dans les milieux ésotériques, certains allant même jusqu'’à prétendre que nous entrerions dans le Verseau en 1962. De nos jours, ces mêmes milieux évoquent la date de 2160. Personne ne sait quand ce passage sera effectif. Placer l'’entrée dans le Verseau en 2160 ne repose que sur un calcul simpliste effectué à partir de notre an 0, correspondant à la naissance de Jésus.[9] En outre, rien ne justifie l'’hypothèse selon laquelle l’ère des Poissons aurait débuté aux alentours de 0. En revanche, il est certain que, depuis l'’antiquité, le déplacement du point vernal a connu une accélération qui a  encore augmenté depuis les années 1900. Au lieu de se déplacer d'’un degré tous les soixante douze ans, le point vernal franchit ce degré en 71 ans et des poussières. Nous serons donc dans le Verseau avant la date présumée de 2160. Enfin, il est curieux de constater que le Verseau est représenté en astronomie par deux lignes ondulées parallèles. Il s'’agit de l'’hiéroglyphe représentant l’'eau, en Égypte, comme au Mexique. Au Mexique, ce signe graphique signifiait ATL (eau) qui est la racine du nom de l’'Atlantide. Sur les cartes célestes, le Verseau est représenté sous l’'aspect d'’un jeune homme, coiffé du bonnet phrygien, et tenant une urne dont il déverse le contenu sur la Terre. Ce personnage se nomme Aquarius ou encore Ganymède et son histoire est contée dans les mythes grecs. S'’agissant d’'un conte instructif, nous allons le résumer pour l’'édification des lecteurs de Top secret.<o:p></o:p>

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    Le mythe de Ganymède<o:p></o:p>

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      Zeus, le maître de l'’Olympe, mécontent des services d'’Hébé, chargée de verser aux dieux l'’ambroisie, liqueur de la Connaissance et de l'’Immortalité – autant dire l’élixir – jeta son dévolu sur un jeune crétois : Ganymède. L’éphèbe était fils de Tros et de Callirrhoé. Zeus, qui en matière de jeux amoureux était « à voile et à vapeur », résolut de l’'enlever et d’en faire l'’échanson  des dieux. Pour ce faire, il adopta la forme d’un aigle. Il se saisit de Ganymède et l'’emporta dans les cieux.   <o:p></o:p>

       L’'étymologie courante de Ganymède est : « celui qui prend soin de la boisson (des dieux) ». Cette boisson c’'est aussi bien celle de Dionysos, chez les Grecs, celle du vase de Corydwen, dans la tradition celte, celle du Graal dans la tradition celto-chrétienne. Il s'’agit de la liqueur qui procure l’ivresse mystique et la connaissance des choses cachées. Le nom de Ganymède doit être, également, rapproché du grec médomai, signifiant « prendre soin » –  comme dans médecin – et de la formule inscrite au fronton du temple de Delphes : Meden Agan : rien de trop. Ganymède représente donc l’'équilibre, la juste mesure que l’'humanité retrouvera avec la venue de l’ère du Verseau.

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    Conclusion<o:p></o:p>

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      En résumé, le Verseau, symbolisé par Ganymède, dont le nom peut aussi se décliner en ganos medomai (celui qui procure la joie), promet aux hommes un monde plus juste, plus beau, d'’où seraient bannies l’'injustice et l’'iniquité. Il est curieux d’'observer que le signe des Poissons est relié à Jupiter – le Zeus des Grecs – et que son nom latin Iovis signifie justement « joie » ainsi qu'’en témoignent les mots jovial, jovialité etc. Ganymède étant le « verseur des eaux célestielles », il est évident que le retour du Christ doit s'’entendre au sens cosmique et non comme une présence physique. Cela n’a rien à voir avec ce que  voudraient certains auteurs fanatiques, attachés à la lettre des Évangiles, et dans l'’attente de la venue d'’un « Grand Monarque » qui comblerait leur nostalgie de la royauté ! Les eaux célestielles en question sont synonymes de principe, l’Arkhê ou Archée des Grecs (Archimède : qui possède le principe), le Mercure universel des alchimistes, l’'Esprit ou feu, le principe de vie. Mais avant d'’en arriver là, il sera nécessaire d’éliminer les scories du vieil âge, de l’'âge atomique, d’'abandonner la fission atomique, synonyme d’instinct de mort, au profit de la fusion ou instinct de vie, dont la caractéristique est la fusion des âmes, ce que l’'on nomme l’'amour !

      C’'est exactement ce que concluait Pierre Dujols de Valois, le libraire érudit, grand ami de l'’alchimiste connu sous le pseudonyme de Fulcanelli, dans ses écrits : « La vie est une éternelle vicissitude, une roue qui tourne, inlassablement, dans le temps et l'’espace. Tout est flux et reflux, changements et métamorphoses. Ce qui a été doit redevenir. Multa renascentur quae jam audere, dit un vieil adage. Les philosophes comparent la Grande Révolution du Monde à celle de l'’année. Il y a quatre époques, qui correspondent à nos quatre saisons, et chacune de ces époques apporte avec elle une civilisation et une religion différentes. L'’âge d'’or est la période d'’innocence et de bonheur où la nature travaille pour l’'homme qui n'’a qu'’à cueillir l’'heure qui passe et le fruit qui tombe de lui-même. C'’est les « Nouveaux cieux et la nouvelle terre » de l’'Apocalypse, la véritable Jérusalem, ou le monde restauré dans la vérité. Ce qui devrait faire admettre que l’'ancienne Jérusalem n'’est pas un point géographique [10] de la Palestine, mais le vieux monde d'’iniquité.   

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      Nous vivons dans le règne de la matière, le règne de l’'esprit doit fatalement avoir son tour. Mais notre humanité est trop charnelle pour jouir de ses béatitudes. Elle ne peut être transfigurée que par l’'épreuve de la mort et ne doit rentrer dans la Terre Promise qu'’après avoir dépouillé le vieil Homme. L’'âge d’or des poètes, le communisme de Platon et des utopistes, c'’est le Royaume céleste des Évangiles. L'’Église proteste qu'’il n'’est pas de ce monde. Les mystagogues, fondés sur les canons égyptiens, assurent, comme les millénaristes, qu'’il doit au contraire pacifier la terre et réconcilier Satan lui-même avec Jésus. [11] Il n'’y aura alors plus d’'hérésie, parce qu'’il n'’y aura plus de religion. Ce serait l’'anarchie, anarkhia, la licence, et l’'anarchie est considérée par les compagnons eux-mêmes comme « le doux règne de l’Amour. » L'’humanité vivrait selon la nature après avoir fait table rase des conventions sociales. » [12]<o:p></o:p>

      Il est prévu, effectivement, que le Verseau entraîne la chute des religions actuelles. En lisant ce texte de Dujols, on ne peut que sourire de la réflexion d'’Eugène Canseliet qui, se prétendant le seul disciple et unique élève de Fulcanelli, affirmait que l’'admiration porté par son Maître à Pierre Dujols s'’expliquait par le fait que ce dernier était un descendant des Valois. Contrairement à ce que voulurent faire croire nombre d’'auteurs, nostalgiques de la monarchie et se complaisant dans un certain fanatisme religieux, tout le milieu hermétique de l'’époque fut libertaire. Reste à préciser que l’'Anarchie n’'est pas, contrairement à une idée reçue, l'’absence de gouvernement, mais bien plutôt l’'aspiration à une société idéale débarrassée du despotisme, fût-il couvert du masque de la démocratie.

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                                                                           Richard Khaitzine

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                                                    La colère de Mère Nature<o:p></o:p>

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                                                                           « Quand Dieu efface, c’est qu’il va écrire. »

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                                                                                                  Bossuet

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                                                                           «  La lime ne se doute pas

        qu’elle fait une clef. »                                                                                                       

             Joseph de Maistre

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                                                                        « D’après la Tradition, Vishnou détruira

     le monde pour le renouveler ensuite et

    y faire régner la justice et l’âge d’or. »

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                           Boulanger

                 L’antiquité dévoilée<o:p></o:p>

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    Introduction<o:p></o:p>

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      Il y a de cela une quinzaine d’années, fut publié mon troisième livre, intitulé Le Huitième Sceau. [13] Cet ouvrage qui dénonçait les errements de la science et l'’irresponsabilité des Nations, avait pour but d'’attirer, déjà, l’'attention des pouvoirs publics ou non, des industriels et des scientifiques sur les dangers qui menaçaient l'’avenir de la planète. Le livre sortit dans l'’indifférence la plus totale. D’ailleurs, ceux à qui ce travail s’'adressait en priorité, tels les contemporains de Cassandre, se moquèrent délibérément des thèses qui y étaient exposées, oubliant que Cassandre avait annoncé la destruction de Troie et que Troie avait été détruite en dépit des  sarcasmes. Personne à l’'époque ne pouvait imaginer le déchaînement des éléments que nous connaissons depuis quelques années. Il est vrai que nos « élites » sont singulièrement dépourvues d'’imagination. Ont-elles seulement une cervelle ? On peut en douter quand on constate la distance qui sépare leurs décisions des priorités et des préoccupations de leurs concitoyens. Toujours est-il que Le Huitième Sceau, avec le recul, était un travail véritablement prophétique,  ce qui suffirait à expliquer qu'’il soit très recherché aujourd’hui. [14]<o:p></o:p>

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    Un monde qui perd la boule…<o:p></o:p>

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        Il est regrettable que les médias soient atteints d’'une sévère et persistante amnésie. Si tel n'’était pas le cas, il y aurait un intérêt certain à ressortir les déclarations faites, dans le passé, par nos philosophes hautains et tous les donneurs de leçons. Imaginez d’ailleurs qu’'on fasse de même avec les promesses électorales. Mais ne rêvons pas ! Toujours est-il que Louis Pauwels avait, avec un aplomb formidable, affirmé, dans Lettre ouverte aux gens heureux et qui ont bien raison de l’'être, que les dangers de la pollution étaient inexistants, et que tout ce qui se disait à ce sujet était à mettre sur le compte d’'une manipulation gauchiste. Sauf interprétation contraire ! Quelques décennies plus tard, personne n’'émet plus le moindre doute quant au fait que notre pauvre globe terrestre est victime d'’une pollution dramatique. Quant à rechercher les coupables, nul n’'est besoin d’'aller inventer un quelconque complot révolutionnaire. En revanche, si les États, dans leur majorité, reconnaissent qu'’il est urgent d’'adopter des mesures, il faut bien reconnaître qu'’ils  ne se donnent pas les moyens de renverser le processus. Il faut dire que cela nécessiterait, non pas de heurter l’'extrême sensibilité de certains groupes de pression, car ils en sont totalement dépourvus, comme de scrupules d’ailleurs, mais de s'’attaquer à leurs intérêts. Par suite, il est urgent… de ne rien faire ! Pour juger du paradoxe, il suffit de mettre en parallèle la campagne agressive anti-tabac et le laxisme dont font preuve les états en ce qui concerne les polluants engendrés par l’'industrie automobile. Au nom du sociologiquement correct on étend l'’interdiction  de fumer en invoquant le tabagisme passif. En revanche, il ne viendrait à l’'idée de personne de parler d'’intoxication passive par suite de l'’inhalation forcée des gaz et résidus toxiques engendrés par la combustion des carburants. Les risques pulmonaires encourus seraient-ils plus graves dans le premier cas que dans le deuxième ? Il est vrai que la taxe sur les carburants assure aux états une manne financière substantielle et ceci explique cela. Il serait tentant de répondre que la situation, du point de vue économique, est identique concernant le tabac. Sur ce point l’'hypocrisie atteint des sommets himalayens. L'’État, de par la politique de taxes qu'’il mène, est le principal responsable de la dégradation du produit sur lequel il perçoit un impôt assurant une part non négligeable de son budget. Mieux encore, le législateur, et par conséquent ce même État, oblige les fabricants à apposer des mentions attirant l'’attention des consommateurs sur la dangerosité de leurs produits. Ainsi, on a pu voir sur les emballages que le tabac contenait du benzène et autres substances nocives très éloignées de l'’herbe à Nicot. Moralité, l'’État cautionne l'empoisonnement sciemment organisé de la clientèle et se dédouane en avertissant le consommateur. On ne saurait pousser plus loin le cynisme ! 

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        Une chose est sûre, c’'est qu'’après la chute du Communisme nous allons assister à celle du Capitalisme. D’ailleurs, ce système économique est déjà mort mais ne le sait pas ! Exagération ? Non, c'’est dans l’'ordre des choses et cela fait partie des bouleversements en germe dans le changement d’'ère en cours. Ce qui est vrai concernant l’'économie le sera aussi dans tous les autres domaines : rapports sociaux, culture, religion, tout sera brassé, balayé par un souffle formidable, face auquel toute résistance sera dérisoire, tout comme elle l’'a été lors des récentes et multiples catastrophes planétaires. C’est que lorsque l'’Esprit souffle, il souffle où il veut et fort ! Or nous l’'avons dit, le Verseau se caractérise par la descente de l'’Esprit.<o:p></o:p>

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      En dépit de la « tempête du siècle », les milieux scientifiques, il y a de cela trois ou quatre ans, se refusaient encore à envisager le caractère inhabituel des catastrophes en séries qui allaient se multipliant en fréquence et en densité. Les typhons, les tornades, les tsunamis, les tremblements de terre, les raz-de-marée, les pluies diluviennes côtoyant une sécheresse peu ordinaire, le décalage des saisons, leur semblaient autant de phénomènes normaux. Ils s’'évertuaient à nous convaincre que le passé en avait eu sa part. Était-ce afin de minimiser la responsabilité de la Science ? On est en droit de se poser la question. Car enfin, ce fameux trou dans la couche d’'ozone, responsable de tous les maux, comment s’'est-il créé ? Il n'’a certainement pas été provoqué par l’'usage inconsidéré des bombes aérosols, ce qui permettrait d'’en rejeter la responsabilité sur le citoyen lambda. C’est d’'ailleurs devenu une habitude de culpabiliser le consommateur dès qu'’il est question de trou, et ce dans tous les domaines, qu'’il s'’agisse de celui de la couche d’'ozone ou de celui, plus terrestre, de la sécurité sociale ! La vérité ? Elle est à rechercher ailleurs ! Dans ces missions spatiales qui coûtent des milliards de dollars ou d'’euros. Toujours est-il que cette atteinte à l'’intégrité de la couche d’'ozone va avoir des conséquences redoutables et dramatiques. En effet, la déchirure qui l’'affecte va entraîner l’'aspiration des ondes électromagnétiques qui sont à la base de toute notre technologie. Cette réaction est semblable à celle constatée dans les immeubles où la chaleur a tendance à monter. Or, nos appareils de cuisson, nos ordinateurs, nos téléphones portables etc. génèrent en continue une pollution énergétique qui va passer de l'’atmosphère dans les couche supérieures pour atteindre la ionosphère. Ce mot signifie justement : ion (violet) noos (esprit)… la sphère de l'’esprit violet ! Il s'’agit du plus formidable réservoir d'’énergie qui se puisse concevoir. Un brevet avait d'’ailleurs été déposé par un américain, il y a quelques dizaines d’'années, brevet destiné à remplacer le pétrole par le plasma tiré de l’hyperespace. Le génial chercheur a été « invité » à abandonner ses travaux.

       Au danger sus évoqué, il faut ajouter l’'effet de serre engendré par la pollution industrielle et automobile, effet de serre qui provoque le réchauffement de la planète, la fonte des glaces aux pôles, ce qui entraîne une montée des eaux. Or cette montée des eaux par adjonction d’'eau douce rompt l’'équilibre des océans chargés de sel qui sert de régulateur. Enfin, on peut mentionner le soulèvement et la dérive des plaques tectoniques, lesquels ne sont pas sans relation avec les multiples essais nucléaires souterrains, voire les mégatonnes de bombes déversées depuis plus de soixante ans. Faut-il en rajouter « une louche » ? Oui, en soulignant l'’apparition de nouveaux virus, particulièrement résistants et mortels se transmettant des espèces animales à l'’homme. Après la tremblante du mouton, nous avons connu la maladie de la vache folle, puis la grippe du poulet. Ceux qui n’'aiment pas le porc ou qui suivent les interdits religieux risquent de ne plus avoir besoin de se mettre au régime. Toute plaisanterie mise à part, n’'assiste-t-on pas à une volonté de notre mère la Terre de se débarrasser de l’'Homme ? Nous savons que tout organisme malade – ce qui est le cas de notre mère nourricière – secrète des anticorps afin de lutter et d'’éradiquer le virus l'’ayant infecté. C’est que fait la nature. Elle est malade de l'’Homme et met tout en oeœuvre pour l’'éjecter. Le traitement de choc a commencé et va se poursuivre.

      Toutefois, le plus grave réside dans une hypothèse soutenue à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, à la fois par Fulcanelli, Camille Flammarion et Jules Verne qui, tous trois, prévoyaient un basculement des pôles d’un quart de tour, voire un renversement total. Science-fiction s'’écrieront les scientistes obtus, oubliant que la science-fiction c'’est de la fiction prophétique !

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    Et si la Terre perdait le nord ?<o:p></o:p>

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       Souvenez-vous… mardi 28 décembre 2004, à 9h14 : Une dépêche de l'AFP en provenance de Los Angeles annonçait : « Le  séisme en Asie a été si puissant qu'il a fait vaciller la terre sur son axe et modifié la carte d'Asie en déplaçant des îles à Sumatra, ont estimé des experts américains en géophysique.<o:p></o:p>

    Le séisme de magnitude 9 degrés sur l'échelle ouverte de Richter, dont l'épicentre était situé à 250 km au sud-est de Sumatra, pourrait avoir déplacé les plus petites îles de la région de quelque 20 mètres, selon un expert de l'institut géologique américain (US Geological Survey), Ken Hudnut. <o:p></o:p>

    "Le tremblement de terre a changé la carte", a-t-il déclaré. "En se basant sur des modèles sismiques, on peut dire que certaines des plus petites îles au sud-ouest des côtes de Sumatra peuvent avoir avancé de 20 mètres vers le sud-ouest. Ce qui est un glissement important". La pointe nord-ouest du territoire indonésien de Sumatra pourrait également avoir glissé vers le sud-ouest d'environ 36 m, selon le même expert. De plus, l'énergie dégagée par la rencontre des deux plaques qui a provoqué le séisme, a également pu faire vaciller la terre sur son axe, a estimé M. Hudnut. "Nous pouvons détecter les mouvements très légers de la terre et je pense qu'elle a vacillé dans son orbite lorsque le tremblement de terre a eu lieu en raison de la quantité massive d'énergie dégagée" a déclaré M. Hudnut. Stuart Sipkin, chercheur au centre d'information national sur les séismes de l'USGS, basé à Goulden (Colorado), a estimé que les îles au large de Sumatra s'étaient déplacées, mais de façon verticale, émergeant un peu plus de la mer, plutôt que latéralement. "La plaque indienne a plongé sous la plaque birmane, (...) aussi le mouvement des îles a dû être vertical et pas horizontal" a-t-il déclaré. »

      Soulignons qu’une magnitude de 9 sur l’échelle de Richter est exceptionnelle. Une magnitude de 10, jugée longtemps improbable par les sismologues, serait apocalyptique.  Les scénaristes américains ne semblent plus penser qu’une telle ampleur est inimaginable et l’on a pu voir récemment à la télévision française un téléfilm titré magnitude 10,5 …<o:p></o:p>

      L’information selon laquelle la terre avait vacillé sur son axe, si elle fut relayée par les medias, fit rapidement l’objet de propos rassurants, à savoir que « oui la terre avait vacillé, mais elle avait repris sa place… »

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       Marc-André Gutscher, chercheur au CNRS, spécialisé dans la tectonique des plaques, au sein du laboratoire de l'Institut universitaire européen de la mer (IUEM) sur le technopôle de Brest, déclarait à propos du séisme en Asie du Sud-Est :
     « Dans ces zones, quand on assiste à un reflux rapide de la mer, il faut tout de suite s'enfuir.»   
    « Un séisme de magnitude 9 sur l'échelle de Richter représente la valeur de 30 séismes de magnitude 8 ! C'est une progression logarithmique. » La précision apportée par Marc-André Gutscher est éclairante pour le profane, qui n'imagine pas un tel gouffre entre deux points de cette fameuse échelle de Richter.
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      Cette fois, il s'agit selon les experts d'un 9 tout rond, ce qui en fait le quatrième (sur une quarantaine) d'une telle puissance au cours des 100 dernières années avec celui du Kamtchatka, aux confins de la Sibérie, le 25 juin 1952 (9), du Chili le 22 mai 1960 (9,5) et d'Alaska le 28 mars 1964 (9,2).<o:p></o:p>

      Il faut savoir qu’un séisme de subduction est provoqué par le glissement d'une plaque sous une autre. « La plaque indo australienne se déplace vers le nord-est à la vitesse de 5 cm par an; sur 200 ans, cela fait dix mètres. Lors d'une phase inter sismique, cette avancée est bloquée, comme verrouillée. Il y a alors une accumulation de contraintes qui se libèrent violemment comme un ressort lors du séisme. »
    Celui-ci a été d'autant plus violent que les contraintes s'exerçaient sur une ligne qui fait 1.000 km de long sur 100 km de large : du point donné comme épicentre jusqu'à l'extrémité nord des îles Andaman. Il faut imaginer une bande de côte de cette largeur qui irait de la Bretagne aux Pyrénées. On comprend mieux dès lors pourquoi des zones comme Phuket ou la côte indienne ont été aussi gravement touchées.
    Le phénomène peut être reproduit dans une piscine grâce à deux grosses planches qui basculent et provoquent des mouvements positifs puis négatifs côté ouest et, inversement, négatifs puis positif côté est. Le tout suivi d'oscillations, sans compter les nombreuses répliques à suivre...
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    Il faut aussi mentionner cette dépêche émanant de l’AFP de Chicago :  <o:p></o:p>

                « Le sud des Etats-Unis a été touché samedi par d'inhabituelles tempêtes de neige, les habitants du sud du Texas s'éveillant samedi sous un manteau blanc, un phénomène qui ne s'était pas produit depuis des dizaines d'années. La ville de Brownsville près de la frontière avec le Mexique a ainsi été recouverte de 3,8 cm de neige. Jamais depuis 1895, la neige n'était tombée à cet endroit, a affirmé la chaîne météo Weather Channel. Corpus Christi, une autre ville du sud du Texas, a été recouverte de 12,7 cm de neige, autant que toute la neige qui était tombée dans cette ville du Golfe du Mexique en 72 ans. Un peu plus au nord que Corpus Christi, Victoria a été recouverte de 30,5 cm de neige. "Des tempêtes de neige dans le sud du Texas sont extrêmement inhabituelles", a commenté un expert de la météo sur Weather Channel. La neige devrait toucher en soirée l'Etat voisin de Louisiane avant de remonter vers la Caroline du Sud. Le service national de la météo a publié un bulletin d'alerte de verglas pour le sud du Texas et un avis de grand froid pour le sud de la Louisiane et le long des côtes du Mississipi. Le service météo a recommandé notamment aux Texans de garder leurs animaux familiers à la maison en raison des températures extrêmement basses à l'extérieur et conseillé aux habitants de Louisiane de limiter leurs déplacements automobiles. "Si vous quittez votre domicile, vous mettez votre vie en danger", a mis en garde le service météo. De nombreux ponts de Louisiane ont été fermés à la circulation en raison du verglas. Selon la Weather Channel, c'est la première fois en 50 ans que la Louisiane connaît ce type d'intempéries.

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      Depuis, nous avons pu assister à une accélération de la fréquence des cataclysmes. De violents cyclones se sont abattus sur Cuba, l’Amérique latine, le Golfe du Mexique, les côtes américaines. Quant à la  Louisiane, nous savons ce qu’il en est advenu. On peut constater aussi, sur la France, une température anormalement élevée par rapport aux normales saisonnières. La météo deviendrait-elle folle ? Toutes ces constatations font craindre le pire en dépit du discours lénifiant des autorités mondiales. Faut-il craindre le pire et allons-nous effectivement vers une inversion des pôles ? Si cette hypothèse se vérifiait il faudrait imaginer le pire des scenarii, un scénario que le cinéma n’a pas osé envisager.

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                                                                       Richard Khaitzine

      

      

      

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    [1] .  S<o:p></o:p>

    elon Pierre Dujols, libraire érudit et grand ami de l’alchimiste Fulcanelli, les pères de l’église auraient intercalé, pour <o:p></o:p>

    une raison obscure, un siècle fictif entre le Xe et le XIe et que, par <o:p></o:p>

    conséquent,  nous serions actuellement à la fin du XIXe siècle – début du XXe ! En fait, il s’agissait de franchir l’an 1000, objet d’une grande peur.

    [2] . Classé à la fin du Nouveau Testament, ce texte fut sans doute le premier à être prêché, puis rédigé.  Primitivement, il s’agissait d’un manifeste guerrier, empli des idées messianistes et millénaristes en vigueur dans le milieu juif. Les juifs étaient en attente du Messie, leur libérateur, celui qui leur assurerait une revanche sur les goims, « les barbares », tous ceux qui n’étaient pas juifs. Mais ceci est une autre histoire et, pour tout dire, de l’Histoire, celle qui fut à l’origine du christianisme. Nous en reparlerons dans un article futur.

    [3] . L’article, titré Faiseurs d’or, signé André Ibels ( qui fréquenta assidûment le cabaret du Chat Noir  en compagnie de son frère Henri-Gabriel ) , publié le 15 septembre 1905, consistait en une interview de l’alchimiste Alphonse Jobert et comportait une singularité. En effet, la dernière page laissait voir en bout de colonne plusieurs lettres décalées. Quatre d’entre elles formaient le nom ELLI. Les deux autres étaient : SS ! <o:p></o:p>

    [4] .  Voir plus bas au paragraphe « Monuments et peintures évoquant la fin des temps ».

    [5] . éditions Dervy

    [6] . Au sujet de l’invention de Saint Paul à partir de Saül, persécuteur des christiens, par une secte de fanatiques juifs, lire Marie- Madeleine et Jésus, de Richard Khaitzine (éditions MCOR– La Table d’Émeraude)<o:p></o:p>

    [7] . Cette expression doit sonner de façon familière aux admirateurs de Poussin… et de ses Bergers !

    [8] .  Cette étymologie, si elle ne nous apporte rien ici, trouve son intérêt, appliquée à un récit de Raymond Roussel. En effet, dans Une page du Folk Lore Breton, il a introduit un mouton du nom de Bel et Bon. Si vous jetez un coup d’œil dans un dictionnaire, au mot mouton, cela peut vous ouvrir des perspectives intéressantes… Mais ceci est une autre histoire.

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    [9] . Cette datation est totalement farfelue, puisque l’Église a varié plusieurs fois quant à la date de la Nativité. En outre, comme nous sommes en présence d’une allégorie et non de faits historiques le raisonnement ne tient pas debout.

    [10] . Voir à ce sujet l’article suivant : La colère de Mère Nature <o:p></o:p>

    [11] . Ceci n’est pas à prendre au sens littéral sous la plume de Dujols.

    [12] . La Chevalerie Amoureuse, Troubadours, Félibres et Rose-Croix (La Table d’Émeraude)<o:p></o:p>

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    [14] . Cet ouvrage n’est plus disponible actuellement. Le dernier exemplaire était proposé, il y a de cela plusieurs mois au prix de 7000 francs sur le net. Cet ouvrage fondametal a été réédité en 2007, révisé et mis à jour, sous un titre différent «  Quand la Terre gronde »par MCOR.





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