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Par metanoia1 le 10 Mars 2007 à 00:13
Le Sermon de Bénarès
Bouddha
Alors en vérité, le Bienheureux dit ceci aux moines du groupe des cinq: "Il y a, ô moines, deux extrêmes qui ne doivent pas être fréquentés par un religieux errant: celui qui est l'attachement aux plaisir sensuels, vil, rustre, vulgaire, ignoble, associé au malheur, et celui qui est l'attachement à la macération de soi-même, pénible, ignoble, associé au malheur. Voici, ô moines, également éloigné de ces deux extrêmes, le chemin du milieu découvert par le Tathâgata , celui qui crée il (il par lequel on voit la doctrine bouddhique), qui crée la connaissance, qui conduit à l'apaisement, à la connaissance surnaturelle, à l'Éveil complet, a l'Extinction . Quel est, ô moines, ce chemin du milieu découvert par le Tathâgata , celui qui crée il, qui crée la connaissance, qui conduit à l'apaisement, à la connaissance surnaturelle, à l'Éveil complet, à l'Extinction ? C'est la sainte Voie aux huit membres, à savoir l'opinion correcte, l'intention correcte, la parole correcte, l'activité correcte, les moyens d'existence corrects, l'effort correct, l'attention correcte et la concentration correcte. Tel est, en vérité, ô moines, le chemin du milieu découvert par le Tathâgata , celui qui crée il, qui crée la connaissance, qui conduit à l'apaisement, à la connaissance surnaturelle, à l'Éveil complet, à l'Extinction.
Voici encore, en vérité, ô moines, la sainte Vérité de la douleur: la naissance est douleur, la vieillesse est douleur, la maladie est douleur, la mort est douleur, l'union avec ceux que l'on déteste est douleur, la séparation avec ceux que l'on aime est douleur, ne pas obtenir ce que l'on désire est douleur, en résumé les cinq agrégats d'appropriation sont douleur. Voici encore, en vérité, ô moines, la sainte Vérité de l'origine de la douleur: c'est la soif qui conduit à renaître, accompagnée de l'attachement au plaisir, qui se réjouit ici et là, c'est-à-dire la soif du désir, la soif de l'existence, la soif de l'inexistence. Voici encore, en vérité, ô moines, la sainte Vérité de la cessation de la douleur: ce qui est la cessation et le détachement complet de cette même soif, son abandon, son rejet, le fait d'en être délivré, de ne plus s'y attacher. Voici encore, en vérité, ô moines, la sainte Vérité du chemin qui mène à la cessation de la douleur: c'est la sainte Voie aux huit membres, à savoir l'opinion correctes, l'intention correcte, la parole correcte, l'activité correcte, les moyens d'existence corrects, l'effort correct, l'attention correct et la concentration correcte.
Ceci est la sainte Vérité de la douleur, tels sont, ô moines, parmi les choses qui n'avaient pas été entendues par moi auparavant, il qui apparut, la connaissance qui apparut, la sagesse qui apparut, la science qui apparut, la lumière qui apparut. De plus, en vérité, cette sainte Vérité de la douleur doit être parfaitement connue, tels sont, ô moines... la lumière qui apparut. De plus, en vérité, cette sainte Vérité de la douleur est parfaitement connue, tels sont, ô moines... la lumière qui apparut. Ceci est la sainte Vérité de l'origine de la douleur, tels sont ô moines... la lumière qui apparut. De plus en vérité, cette sainte Vérité de l'origine doit être abandonnée, tels sont ô moines... la lumière qui apparut. De plus en vérité, cette sainte Vérité de l'origine de la douleur est abandonnée, tels sont, ô moines... la lumière qui apparut. Ceci est la sainte Vérité de la cessation de la douleur, tels sont, ô moines... la lumière qui apparut. De plus, en vérité, cette sainte Vérité de la cessation de la douleur doit être vue par mes propres yeux, tels sont, ô moines... la lumière qui apparut. Ceci est la sainte Vérité du chemin qui mène à la cessation de la douleur, tels sont, ô moines..., la lumière qui apparut. De plus en vérité, cette sainte Vérité du chemin qui mène à la cessation de la douleur doit être cultivé, tels sont, ô moines,... la lumière qui apparut. De plus, en vérité, cette sainte Vérité du chemin qui mène à la cessation de la douleur est cultivée, tels sont, ô moines, parmi les choses qui n'avaient pas été entendues par moi auparavant, il qui apparut la connaissance qui apparut, la sagesse qui apparut, la science qui apparut, la lumière qui apparut.
Tant que, ô moines, ma visions et ma connaissance conformes à la réalité de ces douze aspects selon ces trois cycles des quatre saintes Vérités me furent pas parfaitement pures, je ne me reconnus pas comme ayant vraiment atteint l'Éveil parfait, complet et suprême en ce monde avec ses dieux, avec Mâra ( Mâra est le démon de la mort, qui apparaît dans la légende bouddhique comme la personnification du mal et l'adversaire principal de Bouddha.) et Brahma , avec ses religieux et ses brahmanes, avec ses être divins et humains. Mais dès que, en vérité, ô moines, ma vision et ma connaissance conforme à la réalité de ces douze aspects selon trois cycle des quatre saintes Vérités furent parfaitement pures, je me reconnus alors comme ayant atteint l'Éveil parfait, complet et suprême en ce monde avec ses dieux, avec Mâra et Brahma , avec ses religieux et ses brahmanes, avec ses être divins et humains. En outre, cette vision et cette connaissance apparurent en moi: Inébranlable est ma délivrance, voici ma dernière naissance, je n'aurai plus jamais d'autre existence. Tandis que ces explication étaient donnée, chez le vénérable Condamna apparut l'il de la Loi (l'il de la Loi est la faculté de voir clairement la Loi, c'est-à-dire la doctrine bouddhique.), dépourvu de poussière et de taches: Tout ce qui est soumis à la loi de l'origine est soumis à la loi de la cessation.
Dès que la Roue de la Loi eut été mise en mouvement par le Bienheureux, les divinités terrestres firent entendre ce cri: Bénarès, dans le Parc aux Gazelles, à la Descente des Sages, la Roue de la Loi a été mise en mouvement par le Bienheureux. Aucun religieux ni brahmane, aucun dieu ni Mâra ni Brahma , ni personne en ce monde n'en peut inverser le mouvement. Ayant entendu ce cri des divinités terrestres, les quatre Grand Rois Divins (ce sont les dieux qui gardent les quatre points cardinaux. Ils résident à mi-pente, sur les quatre versants du mont Sumeru , axe du monde) firent entendre le même cri. Ayant entendu le cri les quatre Grands Rois Divins, les Trente-trois dieux (ce sont les anciens dieux védiques, dont le souverain est Indra ou Cakra. Ils demeurent au somment du mon Sumeru )... les dieux Yâma ... les dieux Satisfaits... les dieux qui se plaisent aux créations magiques... les dieux qui exercent leur pouvoir sur les créations magiques d'autrui... les dieux du groupe de Brahma firent entendre le même cri: A Bénarès, dans le Parc aux Gazelles, à la descente des Sages, la Roue de la Loi a été mise en mouvement par le Bienheureux. Aucun religieux, ni brahmane, aucun dieu ni Mâra ni Brahma , ni personne en ce monde n'en peut inverser le mouvement. Aussitôt, à l'instant, au moment même où le cri jaillissait du monde de Brahma , dix mille monde tremblèrent, furent secoués et agités, tandis qu'une lumière intense et sublime apparaissait dans l'univers, dépassant la splendeur des dieux.
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