• Le Trèfle arthurien

    historique de l'Ordre International des chevaliers et dames de la Table ronde de la cour du roi Arthur à Camelot...

    1) Frédéric Thomas Glassock et l'OTR au début du 20ème siècle.

    Né en 1871, Frédéric Thomas Glassock était un entrepreneur anglais énergique et novateur qui créa, à la fin du 19ème siècle, Monk & Glass Custard, compagnie spécialisée dans les douceurs. Il produisait ses crèmes en poudre à Clarkenwell, près de Londres, et exportait ses produits dans tout l'Empire britannique. Au début du 20ème siècle, il vend son entreprise et vient s'établir à Tintagel où on le trouve dès 1913. Son séjour au King's Arthur Hostel y est encore attesté en 1919. Il y construit sa propre maison, appelée Eirenikon, route de Bossiney, et est connu à l'époque comme un bienfaiteur de la communauté locale. Généreux, il aide en effet chacun. C'est là qu'il va fonder, en 1927, le compagnonnage de l'Ordre International des Chevaliers et Dames de la Table Ronde lequel compte, en 1930, déjà 17 000 membres. Il culminera à 250 000 membres. F. T. Glasscock est encore connu à Londres pour avoir été un Franc Maçon de la Grande Loge unie d'Angleterre, engagé dans trois Loges et aussi en Cornouailles où il sera admis à la Loge de Launceston et où il sera co fondateur d'un Chapitre.

    Localisation.

    Le centre de l'ordre est fixé par lui à Tintagel, en Cornouailles, en raison de la présence, sur une falaise battue par les vents d'Ouest, d'une forteresse saxonne et médiévale, lieu de séjour des ducs de Cornouailles, surplombant une grotte appelée Merlin's cave. La maison où F. T. Glasscock crée le Grand Hall de chevalerie est appelée Trevena House, elle fut construite en 1868, par John Douglas Cook, un journalise connu. Glasscock l'achète en 1920 et va en faire le siège de l'Ordre. Il l'agrandit et fait réaliser le Grand Hall de chevalerie en granit de Cornouailles, édifice imposant orné de 72 vitraux et de peintures représentant les épisodes de la légende arthurienne et les vertus de chevalerie dans l'esprit post raphaélite. 125 boucliers de granit en ponctuent l'ordonnancement. Outre son intérêt culturel et symbolique, le Grand Hall de chevalerie est également une curiosité géologique, puisque composé des diverses variétés du granit de Cornouailles. En 1928, il engage un peintre William Hatherell pour en concevoir la décoration dans un style néo victorien. Trois imposantes table rondes, l'une en bois et les deux autres également en granit, occupent les parties centrales du Hall qui s'éclaire progressivement, guidant les visiteurs de l'ombre à la lumière qui irradie le trône du roi Arthur.

    Le 5 Juin 1933, devant des centaines de participants, le Hall est achevé et le fondateur prononce un discours vouant ce Hall à la mémoire immortelle d'Arthur, roi de Bretagne, et au compagnonnage des chevaliers et dames de la Table Ronde afin de perpétuer les idéaux de la Chevalerie.

    Discours étonnant et riche de sens si l'on considère la période où il est prononcé (Hitler accède au pouvoir en Allemagne) et aussi, étonnante prescience si l'on considère qu'il anticipe également de nouvelles formes de spiritualité : « il y a beaucoup de choses mauvaises dans le monde aujourd'hui, dit-il, le vieux monde change, cédant la place au nouveau. Et Dieu se réalise lui-même en de nombreuses figures », lesquelles on le sait ont toujours été associées au nom d'Arthur, « rex arthurus, rex quondam futurus ».

    Buts de l'OTR.

    Tel qu'il le définit en 1933, l'Ordre de la Table Ronde a, de fait, pour but de reconstruire un compagnonnage, une fraternité, en basant sa vie sur les idéaux de chevalerie et en travaillant à la gloire du roi Arthur (l'emblème du Grand Maître est le dragon rouge d'Arthur). Il est international, accueillant hommes et femmes de toutes confessions et origines, qui acceptent les 13 principes de la Quête, et se trouve fondé sur la fraternité (injures et querelles sont interdites entre membres comme les discussions politiques), l'assistance mutuelle, les membres devant porter dans leur vie les idéaux de la Quête.

    Les branches qu'il va fonder dans le monde entier travailleront en harmonie et devront s'aider à progresser mutuellement, étant entendu que tant qu'une branche n'est pas fondée, les pilgrims et chevaliers ne seront rattachés nulle part sauf à Tintagel (ce qui fut le cas de Georges Bertin de 1969 à 1984). Il faudra trois membres pour constituer une branche (aujourd'hui 12). Rencontres et assemblées auront pour but de renforcer les idéaux et l'enthousiasme et de travailler ensemble en s'aidant mutuellement.

    Degrés.

    La progression, au sein de l'ordre, est organisée à l'époque en sept degrés :

    Degrés de base : 3.

    1. Pélerin (pilgrim, de nos jours compagnon),
    2. Chevalier (ou dame) de la Table Ronde,
    3. Chevalier du noble degré du bouclier,

    Degrés supérieurs : 4.

    4. Chevalier de l'Eperon d'or,
    5. Chevalier de l'Epée,
    6. Chevalier de la Lance,
    7. Chevalier du Saint Graal.

    En 2004, seuls subsistent au chapitre français les degrés de
    1. Compagnon
    2. Chevalier et/ou Dame de la Table Ronde,
    Et la fonction d'officier.

    Organisation :

    F T Glasscock travaille dur à la création de chapitres et de cellules de l'Ordre au Royaume Uni et au delà, établit des branches dans les Nouvelles Galles du Sud, en Australie, au Canada, à Boston dans le Massachussets. A cette époque, quatre femmes sont employées à plein temps à la gestion de l'OTR et F. T. Glasscock passe beaucoup de temps à rédiger livres et articles sur les fonctions des différentes instances et sur la chevalerie.

    Les branches de l'ordre étaient gérées par trois instances :

    - Le Suprême Conseil, réuni une fois par an, le jour de Pentecôte, assemblée générale de l'ordre et comprenant présidents des branches, leur secrétaires, trésoriers, anciens présidents…
    - Le Conseil exécutif (bureau).
    - Le Grand Conseil (sorte de Conseil d'Administration, réunissant les deux instances précédentes),

    Un an après l'ouverture du Grand Hall de Chevalerie, Glasscock quitte Tintagel avec sa femme et sa secrétaire Miss Birch, pour une tournée de recrutement et de conférences aux USA. Il meurt d'une attaque cardiaque, sur le bateau, le 26 juillet 1934, âgé de 63 ans et son corps est livré aux flots. Sa mort demeura secrète un mois, Madame Glassock et Miss Birch ne regagneront Tintagel qu'en août 1934.

    Le 21 novembre 1936, une réunion extraordinaire de l'ordre eut lieu qui décide de dissocier l'Ordre du président et remet à sa veuve, le 1er Janvier 37, tous les objets et monuments qu'il avait conçus et fait réaliser.. On ne sait rien sur la vie de l'endroit pendant les cinquante années suivantes, il fut peu ouvert au public sauf autorisation spéciale.

    2) 1945 :

    Tom Mor restaure l'ordre en Angleterre, adoubé lui-m^me par un membre du chapitre de FT Glasscock, il transmet l'initiation et crée plusieurs chapitres aux Iles Britanniques qui vont essaimer.

    Les Francs Maçons de la Grande Loge unie de Tintagel achèteront l'immeuble en 1952. Ils l'entretiennent depuis, utilisant le Grand Hall pour leurs tenues en été et le Petit Hall, l'hiver. Il est accessible au public.

    En 1993, ce compagnonnage était encore vivant avec moins de 250 membres dans le monde.

    Symbolisme de l'Ordre.

    Pour son fondateur, les symboles de l'ordre devaient toujours être en connivence avec :
    · La Chevalerie,
    · La Table Ronde,
    et contribuer à l'élévation spirituelle et morale de l'humanité, le but ultime de ce compagnonnage étant la Quête du Saint Graal. La méthode en œuvre dans l'Ordre est toujours, depuis sa réactivation par F.T. Glasscock et Tom Mor:
    · l'exégèse des romans de la Table Ronde,
    · la pratique de la religion naturelle (compréhension et tolérance),
    · l'analogie entre Arthur et la Tradition, laquelle repose sur un rituel ou tentative de mise en ordre du temps.

    3) le chapitre français, précurseurs et réalisation.

    09 1967: Georges Bertin a 17 ans. Passionné de littérature arthurienne, il rencontre, à La Ferté Macé (61) où il habite, un érudit local, René Bansard qui l'initie à la recherche arthurienne de terrain, ils prendront contact avec J.C. Payen, professeur à l'Université de Caen, en 1969. Correspondances.

    10 11 1969: adhésion, en Angleterre, de René Bansard et Georges Bertin. à la fraternité des Chevaliers de la Table Ronde (OTR), ordre chevaleresque hospitalier international, fondé par Thomas Glasscock, qui a pour but de proclamer les hauts faits du Roi Arthur et de ses chevaliers et de militer pour la fraternité universelle.

    13 11 1971: disparition tragique du regretté René Bansard dans un accident de la route.

    15 08 1973: fondation des Amis de René Bansard par G et A Bertin, M Goussin & (à Saint Malo). Michel Goussin adhère à l'OTR en Angleterre.

    Août 1977: Georges Bertin est nommé directeur de l'Office Départemental de la Culture Orne-Animation qu'il va développer et diriger jusqu'en 1992. Il y créera notamment plusieurs festivals et une Université Rurale.

    Pentecôte 1978: Georges et Annie Bertin et Michel Goussin se rendent à Glastonbury pour être invités par Tom Mor, 1er chevalier de l'OTR, à poursuivre leur quête arthurienne sans relâche.

    26 12 1980: transformation des Amis de René Bansard en Présence et Recherche du Graal à Saint Bômer les Forges par Georges Bertin., Michel Goussin, Michel Vital et Christiane Le Bossé, Jean Charles Payen, et al. Michel Vital et Christiane Le Bossé adhérent à l'OTR en Angleterre.

    10 1983: parution de l'ouvrage collectif: La légende arthurienne et la Normandie, chez Corlet, direction Jean Charles Payen; parution de Sur la route des templiers en Normandie de MV le Bossé chez Corlet.

    27 12 1983: Georges Bertin et Michel Goussin se rendent à Tintagel où ils sont reçus par le chapitre anglais de l'OTR et adoubés chevaliers avec mission de créer un chapitre en France. Son siège sera Villa Saint Hubert à Bagnoles de l'Orne.

    Janvier 1984: Georges Bertin, Jean-Charles Payen, Hubert d'Andigné, Réjane Molina et André Brière créent le Festival Au Pays de Lancelot du Lac, à Bagnoles de l'Orne, en Normandie.

    Pentecôte 1984: Tom Mor, International First Knight, vient en Normandie adouber publiquement de sa main 10 nouveaux chevaliers français: gentes dames: Annie Bertin, Christiane Le Bossé, Juliette Brabant, Réjane Molina, Giséle Delécolle et sires: Michel Vital le Bossé, André Brière, Gilbert Rochet, Christian Brunet, Tony Delécolle...

    Pentecôte 1984: Georges Bertin est le premier Grand-Maître de l'OTR en France. Il occupera cette fonction 8 années, jusqu'en décembre 1992. Le lendemain on inaugure le circuit Lancelot du Lac en Passais conçu et balisé par Georges Bertin avec le concours de l'Etat et des collectivités... Le troisième pétale du trèfle arthurien a vu le jour:

    *l'OTR: étude du symbolisme arthurien et oeuvres d'hospitalité.

    *le CENA (Cercle d'Etudes Normand d'Anthropologie, autrefois Présence et recherche du Graal)): recherche savante, publie un bulletin, organise des conférences et colloques. Aujourd'hui publie "Herméneutiques sociales" avec le GRIOT chez Teraèdre (N°s 1 à 6) puis directement .

    *le Festival Au Pays de Lancelot du Lac: vulgarisation: animation culturelle, service aux collectivités locales. Sont prévus, un circuit culturel, un musée, un parc d'attractions, un centre de recherches médiathèque! Il connaîtra jusqu'à 18000 spectateurs la même année.

    Juillet 1984: colloque dirigé par JC Payen Le Conte de Fée en Normandie et organisé par Georges Bertin et Yvette Rivard, avec la collaboration de Claude Letellier et Louis Deurieu . L'équipe bas-normande, qui a invité Henri Fromage et Claude Gaignebet, prend contact à cette occasion avec la SMF. Henri Fromage se plaît à souligner que cette invitation vaut, pour la première fois, reconnaissance universitaire de la SMF, l'Université de Caen étant co-organisatrice de l'événement..
    JC Payen décède en Octobre de la même année, des suites d'une longue maladie.

    1986: colloque René Guénon à Bagnoles de l'Orne sous la présidence d'André Brière et des professeurs Pierre Solignac et Serge Hutin.

    1985-1988: Annie Bertin dirige le Festival Au Pays de Lancelot du Lac, c'est l'époque des grandes créations: La Merveilleuse histoire de Lancelot du Lac, Merlin dit l'Enchanteur, A Cheval sur la Mer avec le concours du réalisateur JP Dupuy et du chorégraphe Patrick Tridon qui enthousiasment toute une région, les jours de canicule.

    Au 15 août de chaque année, par ailleurs, les légendes arthuriennes servent de support à des spectacles pyrotechniques sur le lac qui drainent chaque fois 10 000 spectateurs.

    Expositions, concerts, interventions artistiques se succèdent au rythme de 70 par saison. Le Festival devient le premier de Basse-Normandie (90 000 personnes seront touchées en 7 ans) et Bagnoles retrouve la vocation intellectuelle qu'elle connaissait à l'époque romantique... La suite fera qu'André Brière principal producteur du festival sera démenti par ses électeurs bagnolais!

    L'association Présence et Recherche du Graal devient CENA (Cercle d'Etudes Normand d'Anthropologie), société amie de la SMF et membre des Centres de Recherche sur l'Imaginaire fondés par Gilbert Durand.

    Juillet 1985: hommage à JC Payen, nouvelle création, pour le festival, des Vers de la Mort d'Hélinand de Froidmond, par Monique Dorsel et le Théâtre Poème de Bruxelles, à la Ferté Macé, salle Gérard Philippe.

    1985: déplacement collectif des chevaliers normands à Tintagel, rencontre du chapitre anglais de l'OTR.

    Juin 1986: Gilbert Rochet préside son premier chapitre comme Grand Maître de l'Ordre, fonction qu'il occupera 2 années, jusqu'en Juin 1995.

    1987: second ouvrage collectif en hommage à JC Payen. Les Romans de la Table Ronde, la Normandie et au delà... chez Corlet. Michel Pastoureau, directeur à l'école Pratique des Hautes Etudes (chaire d'histoire des systèmes symboliques) prend la direction scientifique de l'équipe du CENA.

    1987: l'Etat apporte son aide au Festival (250 000 F) en passant une convention de développement culturel avec la Ville signée le 12 12 87. Une politique de création est initiée; A cheval sur la mer en 1987 (Cie Dupuy ACTEA) et Le Piédestal des vierges avec la Cie Claude Brumachon en 1988.

    21-22 10 1988: G et A Bertin et Louis Deurieu organisent le Colloque L'Autre Forêt, à Bagnoles de l'Orne.

    Juin 1989: Georges Bertin. soutient sa thèse de doctorat, (10 ans d'enquête de terrain): l'Imaginaire de la Fête locale devant l'Université de Paris 8 Vincennes à Saint Denis..

    Juillet 1989: Georges Bertin organise, à Rânes, un Colloque international Lancelot du Lac dirigé par Michel Pastoureau.

    Août 1990: à l'invitation de Georges Bertin, qui l'organise, la SMF tient son congrès annuel à Bagnoles de l'Orne sur le thème "Mythologie et régionalismes".

    1990: parution chez Corlet du Guide des Chevaliers de la Table Ronde en Normandie de Georges Bertin.. et organisation à Bagnoles de l'Orne du colloque Tristan et Yseut dirigé par Michel Pastoureau. Le gouvernement classe le circuit Au Pays de Lancelot du Lac au bocage normand au double titre de l'environnement et des monuments historiques.

    1990: Georges Bertin est élu conseiller économique et social régional de Basse-Normandie dans la catégorie vie collective comme représentant des associations culturelles.

    1991: parution, chez Corlet, de Promenades en Normandie avec Lancelot du Lac de Georges Bertin., Claude et Léon Gaignebet , MV Le Bossé.

    11 91: hommage à René Bansard à La Ferté Macé, dévoilement d'une stèle commémorative, 14 rue d'Hautvie.

    1992: Claude Letellier est élu, comme représentant de l'Université de Caen (cf statuts du Festival) président du Festival "Au pays de Lancelot du Lac" avec Martine Gasnier, élue secrétaire générale, ils succèdent à André Brière et Georges Bertin de façon à poursuivre la collaboration avec le Conseil Général. Le Conseil régional et le Parc naturel régional, comme la Ville de Bagnoles de l'Orne et Orne Animation sont aussi représentés à son CA. Quelques mois après, les premières fissures se font jour dans l'équipe du festival qui va alors commencer à décliner…

    MV le Bossé est élu président du CENA, le CENA dispose également de 3 sièges au Festival.

    1992: septembre colloque Possessions à Bagnoles de l'Orne dirigé par Jean Marie Brohm, en collaboration avec le CENA. Publication en Juillet 1993 in revue Galaxie Anthropologique, N°s 2/3 et 4/5.

    Juin 1993: Gilbert Rochet devient le 2ème Grand Maître de l'Ordre, il occupera cette fonction 2 années jusqu'en juin 1995. 1993: organisation par MV Le Bossé et Cl. Letellier, d'un colloque Perceval à Bagnoles de l'Orne .

    1994: organisation par MV Le Bossé, Ph Lherminier et Cl. Letellier, d'un colloque L'eau et l'Imaginaire à Bagnoles de l'Orne . Nouveau voyage à Tintagel de l'OTR. Robert Rotrou y est fait chevalier.

    1995: Colloque: La Forêt et l'Imaginaire à Bagnoles de l'Orne.

    1995: MV Le Bossé devient, par élection, le troisième Grand Maître français de l'OTR. Il occupera cette fonction 5 années, jusqu'en décembre 2000.

    1995: Colloque La Pentecôte à Angers avec une section arthurienne et une section ATP, participation de la SMF. Publication chez SILOE: "Pentecôte de l'intime au social", actes qui comportent une section arthurienne.

    1996: lancement des journées arthuriennes de Bagnoles par MV le Bossé, Gilles Susong, Bernard Jarry et Claude Letellier. Premier thème choisi: Le Lanzelet.

    1997: Georges Bertin publie La Quête du Saint Graal et l'Imaginaire chez Corlet, 235 p ill. 1997: suite aux colloques de Bagnoles de l'Orne, Georges Bertin dirige, aux PUF, la section Le Monde Celte, du Dictionnaire critique de l'ésotérisme dirigé par Jean Servier.

    1998: Colloque SMF à Angers: Les Apparitions mythologies et représentations, organisation GRIOT avec la participation du CENA et de la SMF.

    1998: lancement de la revue Herméneutiques sociales. Promoteurs: Jean Ferreux, MV Le Bossé, Georges Bertin. Numéros:
    1°: Imaginaire du temps,
    2°: Graal et Pentecôte,
    3°: Imaginaire de l'eau,
    4/5°: Imaginaire de l'invasion,
    6° : Imaginaire des héros arthuriens, Tristan et Perceval.

    1999: Georges Bertin soutient son Habilitation à diriger les recherches universitaires en Sorbonne, thème traité: du mythe et de l'imaginaire à l'intelligence du social.

    2001: Jean-François Beauchêne est élu 4ème Grand Maître de l'Ordre. Du 27 Avril au 1er mai, l'ordre se rend à nouveau au Wessex sur les traces du roi Arthur, un chapitre solennel a lieu à Tintagel le 30 Avril dans le Grand Hall de Chevalerie. Denis Soursas y est fait chevalier.

    2001: 30ème anniversaire de la disparition du regretté René Bansard.

    2002: colloque "Racines de la légende arthurienne", Arradon (UCO BS).

    2003: colloque Aliénor et la légende arthurienne , Bagnoles de l'Orne.

    2004: Nicole Momplay est élue Grand Maîtresse de l'Ordre (5ème dans la fonction de grands maître et première femme élue à ce poste). Colloque "Réception de la légende arthurienne"au cinéma. Arradon, UCO BS. Colloque La cour d'Aliénor et la légende arthurienne, Domfront.

    Pentecôte 2004: Les chevaliers, dames et compagnons organisent un chapitre solennel à Saint Ortaire, prieuré des Servites de Maries en Bagnoles de l'Orne pour leur vingtième anniversaire au chapitre d'été à l'endroit même où s'était tenu le premier chapitre français vingt ans plus tôt. La journée se termine par de grandes réjouissances au château du Bois Thibault, à Lassay les Châteaux.

    Solstice d'hiver 2004 : Tom Mor International First Knight vient à Paris pour célébrer le vingtième anniversaire de la naissance du chapitre français au chapitre d'hiver. Il rappelle les principes fondateurs de l'ordre et son caractère d'ouverture et de tolérance absolue.

    2005 : Georges Bertin et Alain Lefebvre organisent les 8 et 9 avril les premières rencontre arthuriennes de Brissac , à Brissac–Quincé . Thème de la rencontre : Héros arthuriens, héros romantiques. Les membres de l'ordre se rendent à l'Ascension au Pays de Galles pour y découvrir les racines galloises de la légende arthurienne et notamment la tombe de sire Gauvain.

     

    Voici où nous a emmené le rêve d'un modeste érudit local que d'aucuns tenaient pour fol. Si ce n'est fol, poète, il l'était assurément comme l'ont été et le restent, chacun à leur façon, ses successeurs dans la quête qu'il a initiée, et nous savons tous, depuis la merveilleuse préface que le grand Léo Ferré rédigea naguère pour le Tristan du Livre de Poche que "dans les grognements des poètes comme dans ceux des chiens, passe un peu de cette innocence qui remet en question notre condition d'hommes".

    Est-il besoin de rappeler qu'au bocage du Passais, nous célébrons justement Saint Fraimbault et Saint Ernier, alias Lancelot et Léonce de Payerne, aux jours hernus, lorsque justement le soleil entre en puissance de chien?

    La cohérence du système repose sur l'équilibre des pouvoirs culturels et de la collaboration entre les puissances fondatrices, symbolisée par la figure du trèfle arthurien toute tentative de suprématie de l'une ou de l'autre mettrait gravement en péril l'œuvre accomplie depuis 35 ans.

    Dieu vous garde. GB.

    Nota: L'Ordre international des chevaliers et dames de la Table Ronde de la cour du roi Arthur à Camelot (OTR), chapitre français, association loi 1901, ni société secrète, ni groupe folklorique est un ordre hospitalier qui combat pour les droits de l'homme. Ses réunions sont publiques. Son CA élu démocratiquement et renouvelé chaque année.





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