• Extrait de la rosée

     

     

    Extrait sur la Rosée <o:p></o:p>

    du Laboratoire Alchimique d’'Athorène

     

     

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    Pages 156 –161<o:p></o:p>

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    ROSEE :<o:p></o:p>

    Si notre traité d'alchimie s'avère le premier qu'ait jamais ouvert le lecteur, il pensera peut-être à une coquille, et qu'après le rouge du Languedoc, c'est probablement du rosé que nous allons parler. Il n'en est rien, c'est bien de la rosée. Chez quelques auteurs, elle prend un sens métaphorique, mais nous ne développerons que celui de "condensation atmosphérique", n'oublions pas que l'alchimiste est un jardinier.<o:p></o:p>

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    ... une rosée abondante, nous dit Belèze2, par un temps découvert et calme, doit faire espérer la continuation du beau temps. Au contraire, la pluie est prochaine, si par un temps découvert et calme, il n'y a pas de rosée...<o:p></o:p>

    La rosée vivifie les plantes ; elle leur prodigue une humidité nécessaire, et souvent plus efficace que celle même des pluies ; elle pénètre plus facilement dans le tissu cellulaire des végétaux, et l'on remarque que les plantes qui croissent dans les lieux secs et arides sont plus pourvues que celles des marais de ces longs poils qui leur permettent d'absorber une plus grande quantité de rosée...<o:p></o:p>

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    C'est d'ailleurs au rang de l'agriculture que Lémery timidement, et Baron fermement, la laissèrent. Mais Glaser, — plus ancien puisqu'il naquit vers 1630, et enseigna sa science à Lémery alors âgé de 21 ans, enseignement qui tourna court après deux mois — respectant d'avantage la Tradition, nous dit ce qu'il en pense3 :<o:p></o:p>

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    • De la Rosée.    Prenez quelque quantité de rosée de mai, — laquelle abonde en esprit subtil — et en distillez environ la moitié par des cucurbites au bain-marie, ou au sable modérément chaud, et rectifiez une fois ce qui est distille, n'en retirant que la moitié, laquelle vous conserverez dans des Fioles bien bouchées. Cette eau ne sert pas seulement de menstrue (dissolvant) pour les extractions, mais peut aussi servir de véhicule à beaucoup de remèdes, qui ont besoin d'être délayés dans quelque liqueur. On peut travailler de même sur l'eau de pluie, mais il la faut prendre au mois de mars, environ l'équinoxe, auquel temps elle est plus remplie de l'Esprit universel qu'en toute autre saison.<o:p></o:p>

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    Glaser emploie des mots justes : Esprit universel, équinoxe, et même mars et mai ; quant à l'eau de pluie, c'est une assimilation à peu près exacte qui est formulée là.<o:p></o:p>

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    Avec la rosée, nous entrons concrètement dans le domaine du merveilleux. En effet, cette condensation nocturne, sous l'influence de la Lune, est, selon la Tradition, le véhicule privilégié de l'Esprit universel.<o:p></o:p>

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    Dans la Bible, la rosée est souvent citée : "Son pays recevra de l'Éternel, en signe de bénédiction le meilleur don du ciel, la rosée (Deut 33-13)"  ou encore : "Tressaillez de joie, vous qui dormez dans la poussière ! Pareille à une rosée de lumière est ta rosée, et la terre redonnera vie aux ombres (Isaïe 26-19)", etc. Esprit pratique, voilà encore, penserez-vous, un ingrédient que l'on ne trouve pas plus dans le commerce que le salpêtre des murs, et le tartre des tonneaux. Eh oui ! pas de panoplie d'alchimiste chez les marchands, c'est déjà beaucoup que notre livre y soit ! Il faut se débrouiller pour les fournitures, et voilà de quoi opérer une première sélection parmi les amateurs.<o:p></o:p>

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    La rosée n'est guère que de l'eau, mais nous verrons en annexe que la banalité de l'eau dissimule un fascinant point d'interrogation. C'est avec la rosée que l'alchimiste traite les sels ; ce qu'elle contient de précieux s'y mêle alors (rosis signifie force), ils deviennent philosophiques.<o:p></o:p>

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    Dans la cabale phonétique, la rosée s'identifie avec le sel harmoniac, ou armoniac. Pour Pline, le sel ammoniac est le sel des sables (ammos = sable), mais en redressant la saga du sel, on découvre Ammon-Râ, le grand dieu "olaire des Égyptiens, symbolisé par un bélier. Sel d'Ammon, ou scel de l'harmonie entre le Ciel et la Terre, c'est à l'équinoxe de printemps qu'il faut le prendre de préférence4''.<o:p></o:p>

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    Quant à l'armoniac Lémery adopte l'interprétation sableuse semble-t-il5" :<o:p></o:p>

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    ... Le sel armoniac des Anciens n'était autre chose que le sel volatil de l'urine des chameaux et de plusieurs autres animaux qui passaient en grand nombre par des pays fort chauds, comme par les déserts de la Lybie, par l'Arabie. L'urine de ces animaux était consommée peu de temps après avoir été faite par la grande ardeur du Soleil, et l'on trouvait son sel volatil sublimé à la superficie des sables. C'est peut-être ce qui lui a fait donner le nom de Sal Armoniacum, on le ramassait et on le conservait dans des vaisseaux de verre ; mais nous ne voyons plus guère de ce véritable sel armoniac, soit parce qu'il ne passe plus assez de chameaux dans ces lieux chauds, soit parce qu'on néglige de ramasser celui qu'on y trouve...<o:p></o:p>

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    On récolte la rosée à la fin de la nuit, de préférence lorsque la Lune est pleine. Même par beau temps, elle est parfois gelée, il faut alors attendre qu'un rayon de soleil entraîne la fusion, les gens des villes ne peuvent pas le savoir ; quant à ceux de la campagne, s'ils se lèvent tôt, ils n'ignorent pas que la rosée gèle parfois en plein été.<o:p></o:p>

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    Nous la ramassons en épongeant l'herbe. Si la prairie est vaste, il suffit de promener une grande toile absorbante, mais pour des massifs d'herbe dispersés, une simple wassingue s'avère plus pratique. Les linges doivent être parfaitement propres, débarrassés de toute trace de lessive, quelques dizaines de rinçages à l'eau de pluie ne sont pas superflus avant la première récolte. Tous les récipients et objets destinés à son contact doivent, eux-aussi, être soigneusement nettoyés.<o:p></o:p>

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    Avec le choix de l'herbe apparaît le premier problème ; l'endroit doit être le plus possible à l'abri des retombées polluantes. Les citadins doivent savoir que la belle herbe cultivée dans les prairies est assaisonnée à l'engrais, ce n'est donc pas là qu'il faut opérer la récolte. A défaut de disposer de son propre - herbage, il reste par exemple les clairières des forêts.<o:p></o:p>

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    Lorsqu'une pluie, longue et drue, a bien nettoyé l'herbe, et que le Soleil a tout séché, le moment est excellent. Encore faut-il qu'il y ait de la rosée, car parfois, on n'en trouve pas une goutte dans la période propice !<o:p></o:p>

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    Déjà à ce premier niveau, l'étudiant entre en contact avec la réalité alchimique, il doit guetter le bon moment pour se geler les mains : le Ciel ne lui accordera guère qu'un jour ou deux dans la saison6. Voici quelques rendements sur de l'herbe verte, haute de dix à vingt centimètres.<o:p></o:p>

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    rosée peu abondante<o:p></o:p>

    1 litre pour 150<o:p></o:p>

    1 litre en 30 minutes<o:p></o:p>

    rosée assez abondante<o:p></o:p>

    1 1 / 40<o:p></o:p>

    1 r/ 10 mn<o:p></o:p>

    rosée abondante<o:p></o:p>

    1 1 / 18<o:p></o:p>

    1 1 / 7 mn<o:p></o:p>

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    La teneur en électrolytes semble indépendante du lieu de récolte (en zone non polluée), ou de l'abondance, la date de fraîcheur n'intervient pas non plus. La résistivité varie d'une année à l'autre, ou plutôt d'un équinoxe à l'autre, mais elle reste assez constante durant un même équinoxe, se maintenant dans une fourchette de 20 %. Sur des rosées de divers équinoxes, nous avons obtenu à 18°C des résitivités variant entre 2000 et 45 000 ohms-centimètres.<o:p></o:p>

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    La rosée est inodore ; elle présente l'aspect d'une infusion légère, sa couleur variant entre le marron-beige et le gris-vert, tous deux très clairs, et nous avons remarqué qu'une dose infinitésimale d'éther officinal (il suffit d'une molécule) précipite à la longue les colorants, mais naturellement, ceci sort du cadre alchimique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    Après la récolte, il faut conserver la liqueur dans le noir. Au préalable, un filtrage s'impose ; en général, elle se montre parfaitement limpide, mais contient au moins quelques brindilles. La nuit venue, on la présentera au ciel, en espérant qu'il se maintiendra dégagé, et l'influx de la Lune viendra encore enrichir la solution. En même temps, les suspensions rebelles au Filtrage se déposent, et pourront ultérieurement être éliminées par siphonnage. C'est d'ailleurs pourquoi, avant d'utiliser de grandes cuvettes plates comme l'indique le Mutus Liber, il vaut mieux la laisser dans de hauts vases transparents et cylindriques (ou même des bouteilles) ; on voit, au cours des premiers jours, outre les sédiments du fond, des particules se coller tout au long d'une génératrice. Les masses environnantes en dévient l'orientation, laquelle n'est nullement le nord ; mais nous ne frustrerons pas l'étudiant : il découvrira lui-même ce qui attire les particules. Ensuite, on la met en quarantaine.<o:p></o:p>

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    En marge de l'alchimie, l'étude de la rosée nous stupéfia plus d'une fois. Nous allons citer De Saulx7, mais nous avons personnellement observé des phénomènes bien plus étranges qu'une déliquescence. De Saulx, médecin de l'Hôpital de la Charité, avait évaporé au Soleil de mai de l'eau de pluie et de la rosée récoltées à l'équinoxe de mars 1710 :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    ... il me resta une très petite poudre de couleur de cendres et insipide, elle ne pesait au plus qu'un grain d'orge. Je mis cette petite poudre à l'air, sur un morceau de verre concave que je mis sur la fenêtre da ma chambre exposée au Soleil levant, le temps étant beau et pendant l'aurore, c'est-à-dire une petite demi-heure avant le lever du Soleil. Un quart d'heure après, je trouvai ce verre plein d'une liqueur rouge transparente et qui semblait huileuse entre les doigts. En la goûtant elle pénétra fortement dans les papilles de la langue, sans chaleur ni acrimonie quelconque : sa saveur était saline, agréable et douce, sans acidité ni alcalité, et n'approchait d'aucune espèce de sel. Je versai cette liqueur dans un petit verre à l'air, et la petite poudre encore humide, au lieu d'attirer une nouvelle liqueur, se dessécha promptement...<o:p></o:p>

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    La rosée, en rendant philosophiques les fondants, provoquera ultérieurement l'apparition de l'émail vert au blason, le fameux sinople8. Sans elle, il resterait jaunâtre et quelconque.<o:p></o:p>

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    A titre d'information complémentaire, signalons que parmi les électrolytes, la rosée contient un sel surprenant, facile à identifier par la forme des cristaux ou par les réactifs.<o:p></o:p>

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    Achevé ou non, le sel "en cet état, devient impropre et sans effet dans l'art philosophique". Il ne faut donc pas l'isoler pour l'alchimie, comme le précise Quand-sel-y-est après Fulcanelli : "l'enrichissement des sels médiateurs, dans le Grand Œuvre", se fait, tout simplement, au sein de la rosée, par la solution et la subséquente cristallisation".<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    Canonique ou marginal, l'examen de ce liquide ne manquera probablement pas d'intéresser quelques curieux. Une banale expérience permet immédiatement de vérifier que la rosée aime la glace- autant que la vapeur : sa congélation totale, dans une quelconque bouteille en plastique, découvre un saisissant cône salin (si toutefois elle n'est pas trop impure). La rosée, qui papillonne à la distillation, comme nous le verrons en annexe, est bien une nymphe du froid. La congélation fractionnée sera donc tout aussi indiquée que l'évaporation pour ceux qui voudront contempler son sel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

     

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    <o:p></o:p>

    Sel de rosée nouvelle, grossi quatre fois

    <o:p></o:p>

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    (2) Dictionnaire universel de la Vie pratique, opus citem.<o:p></o:p>

    (3) Traité de la Chymie, opus citem.<o:p></o:p>

    (4) Pour ceux qui ne comprennent pas vite : le Soleil entre dans le Bélier au printemps.<o:p></o:p>

    (5) Cours de Chimie, opus citem<o:p></o:p>

    (6) Certaines contrées sont cependant mieux favorisées.<o:p></o:p>

    (7) Nouvelles Découvertes, Paris, 1727, Vve Delaulne.<o:p></o:p>

    (8) Du grec sinôpis, terre de Sinope (Paphlagonie) laquelle est rouge. Jusqu’au XIIIe siècle, signifiait bien rouge, mais « par un changement de sens inexpliqué », devint vert au XIVe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    En Annexe<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les résultats de la distillation des pleurs d’Aurore varient, comme pour toute distillation, en fonction des la température et de la pression.

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    Nous n’avons pas la place de livrer les travaux variés que nous entreprîmes sur la rosée, lesquels d’ailleurs ne concernent qu’indirectement l’alchimie. La seule technique que nous n’ayons pas expérimentée sur elle reste la lyophilisation ; mais nous allons restreindre le cadre de notre exposé à celui de la plus courante des distillations : pression atmosphérique et température d’ébullition, l’énergie fournie déterminant alors le débit.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    Dans ces deux conditions, les courbes de résistivités du distillat sont caractérisées par deux inflexions, une au début de l’opération, une à la fin. La première montre qu’un électrolyte volatil s’échappe avec les 10-20% initiaux ; la seconde indique qu’un autre électrolyte attend sagement dans la cucurbite que la concentration atteigne 70-80% pour sortir à son tour (Canseliet ne l’ignorait pas, car il écrit, dans ses commentaires du Mutus Liber : « … quatre cinquième. Proportion rigoureuse… » planche 5).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    Nous allons donner l’exemple d’une telle courbe, résultant de la distillation d’une rosée récoltée en plaine, à l’automne. Sa résistivité à 18°C est alors de 3,6 kΩ-cm.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    Conditions d’expérience :<o:p></o:p>

    ·        Pression atmosphérique,<o:p></o:p>

    ·        Température 100°C<o:p></o:p>

    ·        Débit au bec du chapiteau : 8,5 millilitres/minutes<o:p></o:p>

    ·        Chaque mesure est indépendante de la précédente : dès qu’un tube du résistivimètre est plein, il est amené à 18°C, mesuré, vidé, rincé deux fois avec de l’eau de pluie à 100 kΩ-cm, empli avec cette même eau pour vérifier que la résistivité marque bien 100 kΩ-cm, enfin il est vidé prêt à resservir, et ainsi de suite. Naturellement, ce rinçage n’a pas lieu lorsque la résistivité du distillat dépasse 100 kΩ-cm.<o:p></o:p>

    ·        Les courbes d’autres rosées, traitées dans les mêmes conditions, présentent la même allure caractéristique ; nous n’avons jamais rien trouvé de semblable avec d’autres eaux, malgré l’addition de substances diverses (terres, pollens, sucs, etc).<o:p></o:p>

    ·        Pour la présente expérience, la cucurbite contenait de quoi remplir 27 tubes du résistivimètre . Les 5 derniers tubes n’ont pas été distillés, à 18°C leur résistivité atteignait 0,7 kΩ-cm (valeur limite en congélation fractionnée). Voici les 22 mesures en kΩ-cm :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    1 : 2,3<o:p></o:p>

    2 : 6,3<o:p></o:p>

    3 : 11,4<o:p></o:p>

    4 : 20,0<o:p></o:p>

    5 : 28,6<o:p></o:p>

    6 : 37,2<o:p></o:p>

    7 : 54,3<o:p></o:p>

    8 : 71,5<o:p></o:p>

    9 : 83<o:p></o:p>

    10 : 114<o:p></o:p>

    11 : 143<o:p></o:p>

    12 : 172<o:p></o:p>

    13 : 217<o:p></o:p>

    14 : 240<o:p></o:p>

    15 : 266<o:p></o:p>

    16 : 282<o:p></o:p>

    17 : 315<o:p></o:p>

    18 : 329<o:p></o:p>

    19 : 358<o:p></o:p>

    20 : 315<o:p></o:p>

    21 : 266<o:p></o:p>

    22 : 243<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    Une  autre distillation de la même rosée dans des conditions identiques, mais avec 54 tubes de résistivimètre dans ma cucurbite met davantage en évidence l’électrolyte initial. Il suffit de remarquer que :<o:p></o:p>

    1/27e = 2/54e <o:p></o:p>

    2/27e = 4/54, etc.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    pour comprendre qu’aux mesures N° 1,2 et 3, ci-dessus, correspondent respectivement les mesures N° 2, 4 et 6, ci-dessous. (La N°4 est légèrement différente).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    1 = 1,7 kΩ-cm<o:p></o:p>

    2 = 2,3 kΩ-cm<o:p></o:p>

    3 = 3,1 kΩ-cm<o:p></o:p>

    4 = 6,0 kΩ-cm<o:p></o:p>

    5 = 8,6 kΩ-cm<o:p></o:p>

    6 = 11,4 kΩ-cm<o:p></o:p>